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Metal Gear Solid 5 The Phantom Pain – PC

par Bibouzh

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Metal Gear Solid V Phantom Pain

Testé sur PC – 2015

Editeur: Konami

Lien vers la boutique Gamesplanet


Quand Grobiduch m’a posé sur la table un exemplaire de Metal Gear Solid 5 The Phantom Pain en s’écriant « tiens ce jeu d’infiltration légendaire à tester », j’ai senti tout le poids de la responsabilité du test d’une série mythique du jeu vidéo s’abattre sur mes épaules. Bon en fait non. D’abord parce que Grobiduch ne s’écrie pas et a plutôt tendance à susurrer, et aussi parce que je ne connaissais pas cette série.
Je commence donc par me renseigner sur une source 100% fiable à la portée scientifique reconnue (Wikipédia.fr) : « Metal Gear Solid : jeu vidéo d’infiltration et œuvre uchronique du genre techno-thriller»… autant vous dire qu’après « jeu vidéo » les mots ne font plus partie de mon vocabulaire.

Soit, jouons : je me réveille, allongé sur un lit d’hôpital, la vue approximative et le cerveau en vrac. Il est en effet unanimement reconnu par la profession médicale que 9 ans de coma ne sont pas synonymes de renforcement musculaire et nerveux. Malheureusement, des explosions et un commando à l’allure hostile auront raison de ma convalescence et me forceront à filer fissa. Heureusement un compagnon d’infortune au nom inconnu, mais que j’appellerai pour des raisons évidentes « Jo Cul-nu », va m’aider à me sortir de cette mauvaise passe. Ce prologue m’apprend les rudiments de “l’infiltration” à la mode MGS. Et d’un mot résolu dans cette définition. Du coup je me dis naïvement qu’ « uchronique » doit avoir un lien avec le fait de se balader la raie à l’air… puisque je retrouve également une ambiance de type « techno-thriller » dans la suite de ce prologue. Je me mets cependant à douter de cette définition sitôt le prologue terminé, après avoir été emmené au milieu de l’Océan Indien (et là bien habillé), pour en découdre avec ce monde de complots et de manigances : me voici sur ma Mother Base, siège de mon pouvoir sans limites.

Premier constat: ça va pas fort
...vraiment pas fort
Heureusement Jo cul-nu est dans la place

La base à maman

Marre des prix du foncier exorbitants des métropoles ? Vous cherchez un pied à terre pour 200 truands prêts à conquérir le monde à coups de lances-roquettes ? Diamond Dogs Immobilier vous propose une plate-forme cosy à 100 km des Seychelles. Toute équipée : douches, toilettes, labo médical, arsenal, stand de tir. Les familles apprécieront ses 12 stationnements pour hélicoptères : 120000 PIM à saisir.

La vielle pierre, ça a quand même du cachet
La petite douche est de mise
Le respect, ça se mérite

La base à maman nous sert à entreposer notre matériel, nos prisonniers et nos troupes. Elle peut être upgradée tout au long du jeu, ce qui débloque de nouvelles fonctionnalités. Nos troupes peuvent être envoyées en missions pour nous ramener des récompenses sans bouger le petit doigt, mais nos soldats n’étant pas nécessairement des enfants de cœurs, ils ont la fâcheuse tendance à s’entretuer également. Bref la base à maman est notre QG : on s’y sent bien, on est le chef, on y retourne souvent pour se faire aduler et voir ses extensions, et surtout on y retourne pour se doucher, parce que 24h de missions à ramper dans le désert ça a tendance à faire suinter les aisselles.

Missions

Mais parlons maintenant du cœur du jeu : les missions, la bagarre, les flingues quoi ! Enfin en théorie c’est plutôt la discrétion, les pas de velours, l’étranglement par derrière… mais c’est là où Metal Gear Solid 5 The Phantom Pain procure à mon sens une grande expérience de jeu : on peut très bien commencer avec l’idée de réussir ses objectifs sans tuer personne. Mais les aléas du direct peuvent vite nous amener à devoir flinguer à tout va !
Les maps des missions regorgent de choses inattendues qui peuvent vite mettre à mal nos ambitions d’infiltration : un objet au sol que l’on renverse, des patrouilles qui surgissent de nulle part ou un animal qui part effrayé en nous voyant. Le jeu peut se réussir ainsi façon bourrin ou façon discret, mais il est également possible de varier les deux. Etant, vous l’aurez compris, plutôt un adepte du mode le plus direct, je me suis tout de même plu à ramper tout autour de la zone de mission pour réussir mes objectifs bonus !

Une mission, ça se prépare
Une mission, ça se commence
Une mission ça se finit.

Les missions se structurent en une série principale et des missions secondaires, qui apportent des équipements et compétences essentielles (interprète pour interroger, armes…). A chaque phase, il faut préparer son équipement en fonction des objectifs, puis se faire larguer en hélico au plus près. Ces phases prennent vite du temps et créent des moments un peu « mous » dans le jeu. De même, le retour sur la base à maman doit être sponsorisé par la SNCF car on y passe vite 5 minutes.
Outre les missions, on peut très bien se balader dans les espaces proposés par le jeu : Afghanistan, Zaïre… pour collecter de l’équipement nécessaire à développer la base ou même se balader entre les missions. Pour cela nous avons à notre disposition un D-Horse (pour ne pas dire un canasson) ou des véhicules plus ou moins modernes.
Bref du contenu pour des dizaines d’heures!

Un genre qui techno-thrille

Comme je vous l’ai dit, il s’agit là de mon premier MGS et je dois dire que j’ai adoré l’ambiance et l’histoire qu’il nous propose. On peut effectivement parler d’un techno-thriller, mélangeant intrigues mondiales entre superpuissances (de type soviétique) bien réelles avec un soupçon de surnaturel. Le fait d’être un total néophyte n’a en rien amoindri mon expérience de jeu, des cassettes et debriefs étant disponibles pour comprendre les principales manigances des épisodes précédents.
Après les fans de longue date trouveront sans doute des choses à dire du type : « ouais c’était mieux avant », mais je ne pourrai du coup pas les contredire !

Graphismes

Ne m’étant posé la question de la qualité des graphismes qu’au moment d’écrire ce test, j’en conclu que je les trouve à niveau. Du coup rien qui fasse saigner les yeux, mais non plus rien qui scotche sur la chaise.

Tout de même une bonne distance de vue
Brigitte Bardot, sors de ce corps!
la guerre, ça marque

Du coup c’est bien un techno-thriller d’infiltration à recommander. Déjà j’aime les jeux où on a un rapport temps passé sur investissement important, mais aussi car on sent que l’on a affaire à une série avec une ambiance propre et une histoire forte. Bref si vous souhaitez conquérir le monde à coups d’armes de guerre, ou à petits coups de poings dans le dos, Metal Gear Solid 5 The Phantom Pain est fait pour vous !

2015 – Kojima Productions / Konami

Metal Gear Solid 5 - Phantom Pain

Avis de Bibouzh
8.3

Amusement

9.0/10

Graphismes

7.0/10

Gameplay

9.0/10

Les plus:

  • Contenu
  • Infiltration et/ou action
  • L’ambiance, l'histoire
  • Uchronique (finalement je suis d’accord)

Les moins:

  • Longueurs entre certaines phases

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