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Eternity: The Last Unicorn

par Général Saucisse

[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Eternity: The Last UnicornTitre : Eternity: The Last Unicorn
Genre : Action, Aventure, Indépendant, RPG, Oldschool
Français : textes
Développeur : Void Studios
Éditeur : 1C Entertainment
Date de parution : 5 Mar, 2019[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]

Cet article va être difficile à écrire car je n’aime pas dézinguer un jeu. Il est important de bien comprendre qu’il s’agit de mon avis, et qu’il sera très souhaitable d’en lire d’autres en parcourant le web, car je n’ai pas du tout accroché à Eternity: The Last Unicorn. Enfin si, à l’histoire, mais c’est tout. Il était bien indiqué sur le communiqué de presse qu’il s’agissait d’un jeu qui se voulait Oldschool, nous sommes bien d’accord, mais plus loin nous allons voir ce qu’est ma définition du terme Oldschool. Je vous le dis, je n’ai pas eu le courage de finir le jeu.

Faisons d’abord le tour du propriétaire en faisant un petit pitch. La déesse Marea a donné quatre licornes aux Elfes. Une nuit, les licornes furent subitement emmenées par quelque chose de maléfique et pour la première fois, les elfes craignaient pour leur immortalité. Miraculeusement, l’une des licornes a survécu, affaiblie et avec sa corne cassée. Les elfes, craignant la malédiction, l’ont mise sous la protection de la jeune elfe Aurehen, qui, selon les anciens parchemins, serait la seule à pouvoir toucher la licorne et la libérer de la malédiction (et donc sauver les elfes en général).

Eternity: The Last UnicornEternity: The Last UnicornEternity: The Last Unicorn

Bon, franchement, cette histoire me plaisait d’emblée. Et malgré tous les défauts que j’ai pu trouver à Eternity: The Last Unicorn, j’avais ce récit qui me poussait à continuer de jouer. Au début tout du moins…

Une fois l’histoire posée, vous vous retrouvez avec Aurehen dans un couloir avec des graphismes très réussis. Là je me suis dit “chouette! il est beau ce jeu!”. Les screenshots déjà étaient avenants, mais j’aurais dû me méfier déjà dans les menus du jeu. Très honnêtement ils ont été pensés avec le popotin. Dans la plupart des jeux, vous sélectionnez l’option du menu que vous désirez, et vous validez par la touche “entrée”. Dans Eternity: The Last Unicorn non ! C’est E ! Soit. C’est nul mais ok. Je reviens à mes graphismes, donc mon couloir est joli, et puis, plus j’avance, plus je me demande si je n’ai pas perdu mes réglages graphiques. Je retourne dans les options, et non, je suis bien en “ultra”. Bizarre, ça doit vouloir dire “ultra dégueulasse” non ? D’hab, ce n’est pas plutôt “Ultra joli”? Allez, passons, on nous a parlé d’Oldschool, ça doit être ça, pas de problème. Et puis j’ai continué à avancer, enfin reculer, enfin non avancer… eh merde, c’est quoi ces caméras fixes mal gérées ?

Eternity: The Last Unicorn
Page du personnage.
Eternity: The Last Unicorn
Le craft.
Eternity: The Last Unicorn
On sauvegarde près d'un feu de camp

Bon, on va établir une définition du terme “jeu oldschool”. Pour moi, un jeu oldschool c’est un jeu d’aujourd’hui qui reprend ou qui s’inspire des MEILLEURS points de gameplay des jeux anciens, pas des merdes qu’on détestait ! Ils ont vu ça où chez Void Studio qu’on aimait courir dans des décors sans voir où on va ? Je m’explique, vous avancez sur un chemin, et puis vous réalisez qu’il faut revenir sur vos pas pour activer un levier. Et bien votre perso vous le voyez de face et à vous de savoir comment déambuler sans vous payer tous les talus et murs environnants. Même si, ok, nous sommes dans un jeu oldschool avec caméras fixes, il aurait été bon de juste donner un second angle pour les allers-retours ! Déjà dans les années 90-2000 on trouvait ça à la ramasse, c’est pas pour se le retaper en 2019 !

Alors je vous le dis de suite, ça a énormément nui à mon envie de poursuivre mon aventure dans Eternity: The Last Unicorn. Ce ne sont pas les graphismes inégaux qui m’ont démoralisé, ni les combats mal équilibrés, raides… Parlons-en des combats. Qu’il y ait du challenge, c’est tout à l’honneur de Eternity: The Last Unicorn, mais entre challenge et combats frustrants, il y a un fossé. On a pourtant envie de connaitre la suite de l’histoire, mais ces pu…. de caméras TROP fixes, c’est d’un pénible…

Eternity: The Last UnicornEternity: The Last Unicorn
Oldschool, fais toi bien ch... pour revenir sur tes pas.
Eternity: The Last Unicorn

Alors si ce paramètre ne vous  dérange pas plus que ça, passez mes réserves (nombreuses, certes). Après tout, ça ne perturbe peut-être que ma petite personne. Eternity: The Last Unicorn propose des combats assez dynamiques, mais confus, et je vous conseille de jouer au gamepad. Tout est basé sur l’attaque, la parade et le timing. Au début on déprime, et après on entre dans le challenge et on peut être content de réussir, mais le côté grisant n’est pas au rendez-vous. Je ne sais plus si c’est volontairement oldschool ou tout simplement pas super réalisé. Il y a un gros flou avec Eternity: The Last Unicorn dans la réalisation. Entre beau et moche, entre challenge et confusion, entre perfection et détails aberrants, je ne sais pas trop ce qu’a voulu faire Void Studio ou si tout simplement ils savaient le faire. Au final ils se sont peut-être dit “tiens, ce n’est pas terrible, si on disait que c’est du Oldschool” ? Très sincèrement je m’interroge grandement. Je ne connaissais pas Void Studio auparavant, je ne sais pas ce qu’ils ont fait d’autres, mais  pour 1C Entertainment, ce sont eux qui ont édité les excellents Ancestor Legacy, Fell Seal et j’en passe et des meilleurs. Mais là …

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Bon, revenons quand même à Eternity: The Last Unicorn. Au fil de l’histoire vous allez pouvoir jouer soit Aurelhen, soit Bior, un viking. Chacun a son background bien à lui. Il y a des coffres à ouvrir, des marchands qui vous permettront d’acheter, vendre, comme d’hab. Le jeu s’articule pour visiter des endroits, récolter des artefacts qui pourront vous aider à débloquer d’autres endroits, Et il y a du craft. Il y a plein de bonnes idées dans Eternity: The Last Unicorn, pas révolutionnaires certes, mais toutes ces bonnes idées sont anéanties par ce gameplay qui se voulait oldschool et dont la réalisation est plus que nuisible pour l’immersion. Hero-U: Rogue to Redemption voilà un bon jeu oldschool. Graveyard Keeper aussi, Horizon Chase Turbo de même, et ces jeux, oldschool donc, ont su prendre le meilleur du oldschool justement, pas les daubes.

Bon, je vais m’arrêter là, on va essayer de terminer sur des notes positives quand même. Il y a une belle histoire, même si les décors sont inégaux, on est quand même dans un monde féérique invitant au voyage, et je croise les doigts pour que les devs revoient leur copie et leur notion de jeu oldschool. C’est possible, et j’y crois…et je terminerai cette œuvre à ce moment-là. Jouer doit être un plaisir, là ce ne fut pas le cas. (Ah bah non, on ne finit pas sur une note positive).

Eternity: The Last Unicorn

4.3

Amusement

4.0/10

Graphismes et sons

5.0/10

Gameplay

4.0/10

Les plus:

  • L'histoire est intéressante
  • Quelques paysages jolis et invitants à l'immersion...

Les moins:

  • ...mais parfois horrible. Soit on est oldschool, soit on est joli, mais pas un mix des deux. Ça sent le "je me cherche".
  • Combats trop raides et brouillons
  • Caméras imbuvables
  • Revoir la définition de Oldschool please.

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