Voici la nouvelle vidéo de Rominou sur le jeu de rôle “Barbarian of Lemuria”. Drôle et intéressant.
Jeux
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre: Max: the curse of Brotherhood
Genre: Aventure, Plateformes, Casse-tête
Français: textes
Développeurs: Flashbulb ApS.
Editeurs: Flashbulb ApS. & Wired Production
Support de test: version Nintendo Switch envoyée par l’éditeur[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
C’est l’histoire de Max qui part chercher son frère dans un monde parallèle et fantastique parsemé d’embûches et d’énigmes plutôt coriaces. On peut résumer Max: the curse of Brotherhood ainsi.
En effet, Max a tellement voulu que son frère soit loin, car ce dernier n’arrêtait pas de lui péter ses jouets, qu’une faille s’est ouverte et a embarqué le frérot loin, très loin. En même temps, suffisait de demander, hein. Max est tranquille désormais. Voilà, c’est fini ! Maiiis nooon. Il a des remords Maxou, et il va vite se jeter dans la faille encore ouverte pour venir en aide à son frérot.
Nous goûtons ici à la version Nintendo Switch de Max: the curse of Brotherhood, sortie il y a quelques temps déjà, d’abord en 2014 sur XBOX One puis sur 360, PC, et enfin PS4 en 2017. Max: the curse of Brotherhood est tout à fait adapté à notre nouvelle petite console de Nintendo. Cependant j’émettrai un bémol selon si on joue en mode embarqué ou TV. On y reviendra plus tard. Le gameplay de Max: the curse of Brotherhood reste le même: c’est un jeu de plateforme, on saute de roche en roche, liane en liane… et ceci avec l’aide d’un marqueur magique que vous aura fourni un magicien en tout début de partie. Grâce à ce marqueur magique, vous pourrez construire des plateformes, créer des lianes, bref modeler le décors non pas à votre guise, car c’est très guidé dans le scénario, mais vous aurez suffisamment de liberté pour créer à la bonne dimension chaque élément. Le principe est très sympa, et petit plus de la Switch, vous pouvez, en mode embarqué, utiliser l’écran tactile. Personnellement, je suis vite repassé à l’utilisation des manettes: même si l’utilisation reste technique, je l’ai trouvé plus adaptée, mais bon, sachez qu’il est tout à fait possible de gérer ça avec le doigt.
Voilà les rouages présentés, rien de bien compliqué. Je le répète: on court, on saute, on modèle l’environnement avec notre marqueur magique et l’histoire se déroule. Hé! Pas si vite: c’est sans compter sur les puzzles et énigmes aux niveaux assez relevés de Max: the curse of Brotherhood ! Très vite dans le jeu, vous serez confronté au grattage de la tête, morsure des lèvres, froncement de sourcils car il va falloir trouver comment s’en sortir. Je dois bien avouer que j’ai cherché longtemps, dès les premières heures. Ces énigmes seront présentes dans des moments que je vais nommer “arrêtés” (vous avez le temps de réfléchir) et des moments d’action avec un monstre collé aux fesses, par exemple. A ce moment là, le temps semble passer au ralenti pour vous permettre de modeler le paysage. Dextérité mon amour… Max: the curse of Brotherhood est mignon, et attachant, mais ne croyez pas vous en sortir sans réfléchir.
Graphiquement, Max: the curse of Brotherhood est plutôt très joli. Chaque environnement est agréable à l’œil, et j’en viens à mon bémol. En jouant en mode embarqué de la Switch, votre Maxou, par moment, vous paraîtra très petit. Trop petit même. Branché sur la télé, cet effet s’estompe bien sûr. Toutefois, vu que la Nintendo Switch est surtout achetée pour son côté nomade, ce n’est pas perturbant du tout. Niveau sonore, la musique et les sons sont tout à fait corrects, et collent parfaitement à l’ambiance.
Max: the curse of Brotherhood est un bon petit jeu de plateforme, exigeant, facile à prendre en main, avec une trame passionnante et des énigmes bien ficelées, qui vous prendra une bonne dizaine d’heures de votre temps. Notez que le jeu n’est pas très cher en plus, on le trouve actuellement sur le Nintendo e-shop aux alentours de 15 euros.
https://www.youtube.com/watch?v=_d1Ms90CrMQ
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]Titre : Total War Saga: Thrones of Britannia
Genre : Diplomatie, Stratégie
Français : intégral voix et textes
Développeur : Creative Assembly
Éditeur : SEGA
Date de parution : 2 mai 2018
[button link=”https://store.steampowered.com/app/712100/Total_War_Saga_Thrones_of_Britannia/” size=”default” icon=”fa-steam-square” side=”left” target=”blank” color=”b70900″ textcolor=”ffffff”]Dispo chez S T E A M[/button][spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]
Je n’ai jamais joué à un Total War, alors ce qui suit, décrira la vision d’un newbie qui découvre la licence, et pour entamer cette joie, j’ai choisi : Total War Saga : Thrones of Britannia (ben il faut bien commencer un jour, hein). Je ne pourrai donc pas comparer avec les anciens Total War. Ce qui importe ici, c’est mon ressenti. Me suis-je amusé ?
J’ai mis presque 5 ans avant de jouer à Crusader Kings II. Je l’avais acheté car il m’attirait grandement, le côté historique, la richesse des données, la diplomatie, les intrigues, rien que la vue des cartes me donnait des frissons…, mais à chaque fois que je le lançais, je n’y panais rien. Que dalle. Puis un jour, Trollinet, rédacteur ici-même, m’a pris par la main et m’a tout appris sur CKII. Et pour tout vous avouer, ce fut de même avec les Total War, mais sans Trollinet. Quand je dis que je n’ai jamais joué à cette licence, c’est un peu erroné. J’ai Medieval II et Total War : Warhammer. Même constat : j’étais total(war)ment perdu. Et puis j’ai vu l’annonce de la sortie de Total War Saga : Thrones of Britannia, je me suis dit « C’est le moment de te flageller Grobiduch et avec la pression, tu vas t’accrocher ! ». Je suis heureux de vous annoncer que « a y est ! J’ai compriiiiiis…preeeessque » !
Alors, avant que les pros des T.W. ne s’énervent en lisant ce qui va suivre, je le répète, mon avis doit être « casualisé » (du terme casual : relax. Contraire de hardcore gamer, du terme jambon de Parme). Pour vous donner une idée, un Total War, c’est un Crusader Kings en … hum, plus facile. Je viens de perdre un rein en écrivant cela, car le mot « facile » ne s’applique pas du tout à Total War Saga : Thrones of Britannia ou tout autre Total War. Mais bon, c’est pour identifier approximativement un cran sur l’échelle de la douleur. Ce ne sont pourtant pas des concurrents, je ne les comparerai pas outre mesure, mais on peut faire le parallèle. Dites-vous que jouer à Total War Saga : Thrones of Britannia, ne se fait pas en cinq minutes. Ce n’est pas un jeu de canapé (Rocket League), il faudra y consacrer de longues heures, ne faire que ce jeu-là, quitter votre épouse ou époux et vous laisser pousser la barbe (oui, vous aussi, mesdames).
Total War Saga : Thrones of Britannia est le premier épisode d’une nouvelle série de Total War, proposant une époque précise. D’autres épisodes suivront en standalone, pointant d’autres faits marquants de l’Histoire. Ici nous sommes sur les îles Britanniques en 878 environs. Genre, j’avais 5 ans à l’époque (oui, je suis très vieux) et les Vikings sont encore belliqueux et très énervés et très Vikings. Pour la campagne vous pourrez choisir entre cinq cultures, dont deux Vikings, divisées en dix factions. Chacune a ses propriétés, ses défauts, ses atouts, il faudra bien lire les détails avant de vous lancer.
L’essentiel de Total War Saga : Thrones of Britannia s’articule sur de grandes batailles rangées (enfin quand on y parvient) et dont vous êtes le stratège. Disons que c’est sa particularité vis-à-vis du dit jeu parallèle; CKII. Sinon tout repose sur la stratégie, la diplomatie et la politique. Si vous comptez attaquer à tout-va votre voisin, inutile d’insister, vous perdrez plus rapidement. Au lancement de la campagne, après avoir bien pris le temps d’étudier chaque faction, j’insiste, vous commencerez par une bataille. Vous placerez vos troupes, et une fois que vous serez prêt (on ne l’est jamais vraiment), la bataille pourra débuter. Il va falloir déborder l’ennemi, reculer les archers, viser la cavalerie, mettre vos guerriers en rang, charger… puis, vous verrez, un gros bordel s’animer (mon côté bataille rangée à moi). Ces batailles ne sont pas de tout repos, on replace un groupe, on s’aperçoit que l’ennemi part sur la gauche, va nous prendre à revers: branle-bas de combat !!!!
Dites-vous que le but, hormis de vaincre, est de perdre le moins d’unité possible. On y prend vite goût. Notez que si vous avez l’initiative, vous pourrez attendre une météo plus clémente pour engager le combat. Un brouillard épais pour les archers, ce n’est pas très bon. Attention, c’est du hasard, vous pouvez passer de brouillard à… brouillard.
Une fois sortie de votre rôle de stratège, vous allez revenir sur la map, recruter pour pallier aux pertes militaires et observer. Déjà, qui vous entoure ? Où sont vos alliés ? En avez-vous ? Là où Total War Saga : Thrones of Britannia devient plus complexe, c’est dans la gestion du royaume. Vous allez être amené à ouvrir plusieurs fenêtres, plutôt sympas à l’œil, qui vous donneront beaucoup d’informations sur qui vous êtes: êtes-vous marié? Avez-vous des descendants? Votre frère est-il sympa? Hop! parallèle avec Crusader Kings, en moins poussé, certes, mais déjà de quoi vous flouter l’esprit. Toutefois, ne sombrez pas. Bombez le torse, que diable. C’est impressionnant, surtout pour le joueur néophyte que je suis pour cette série, combien vous sentez le poids qui pèse sur vos épaules en voyant tout ce que vous avez à gérer. L’immersion m’a happé. J’étais et je vivais le Roi. Pour en revenir sur le recrutement des unités, tant que vous êtes dans un de vos fiefs, vous pouvez recruter qui bon vous semble. Visiblement, ce n’était pas le cas dans les autres Total War où les archers se trouvaient à tel endroit, les lanciers ailleurs; là, vous faites votre marché comme vous le souhaitez. (Dans la mesure où vous avez de quoi financer). Attention cependant, et je me suis fait avoir, en voulant mettre en place de grosses armées. La nourriture m’a manqué car une armée, surtout en territoire ennemi, bouffe énormément. Ça m’a presque été fatal. Contentez-vous, au début, de petites armées bien rodées, et surveillez la nourriture !!!
Il va falloir aussi penser à récompenser vos gens. Un gouverneur peu satisfait pourra vous jouer des tours, la traîtrise étant le sport number one à l’époque. Faire des concessions peut s’avérer payant à terme. Il faut savoir donner un peu pour gagner beaucoup, et inversement. Seul, vous n’arriverez à rien. Placez vos copains à la tête de contrées, de fiefs. “Tiens René, je te donne la gouvernance de …., tu fais un câlin ?” Graissez les pattes !
Il va aussi falloir créer des alliances avec d’autres royaumes. Même si certains refuseront au début, croyez-moi, dès qu’ils seront dans la difficulté, ils sauront se montrer plus attentifs, ouverts, voire conciliants. Sinon, bah! On leur pétera la gueule. Je fais le malin là, mais ce n’est pas aussi radical, bien que par moment, c’est vous qui êtes attaqué, et vous n’avez pas encore retrouvé toutes vos unités. Là, croyez moi que la bataille vous allez la savourer, et vous comprendrez ce que l’expression “les fesses serrées” signifie.
Donc pour mener une campagne correctement, il faut avoir une armée en forme et une renommée plutôt bien installée. La nourriture ainsi que le moral des populations et des unités sont très importants. D’où l’intérêt de ne pas faire des choix à la va-vite. Il y a, comme je vous le disais plus haut, plusieurs paramètres à gérer. La technologie en fait partie. Tout au long de la session, il faudra vous développer, lentement, mais sûrement… enfin au possible. Il faudra faire des sacrifices, c’est certain. Gros travail moral.
Plusieurs façons de gagner: Nous ne sommes pas dans un jeu de stratégie façon Age of Empire, toutefois vous pourrez tout racler avec votre armée (attendez, je ris… c’est bon merci). On peut gagner par l’influence, la renommée. Je dois bien vous avouer que je n’ai pas gagné, mais je n’ai pas perdu. Je suis enlisé (j’ai du mal à remonter la pente avec mon armée), mais je suis passionné par l’enjeu. Presque 20 heures de jeu et toujours pas remporté une épopée. Étant nouveau dans la série, je cherche juste à avancer. Ça paiera peut-être. Je n’ai pas d’orientation précise. J’avance, je veux être fier de moi, être un bon souverain courageux. Total War Saga : Thrones of Britannia, quand on commence à l’appréhender, est plein d’intérêt. On est tellement fier que dans les repas mondains, quand un convive dit avec un ton condescendant « Je suis chercheur au CNRS », vous pouvez l’écraser avec un « Moi, je joue à Total War Saga : Thrones of Britannia, check ! ffffffcchhhh ».
Vous l’avez compris, ce n’est pas une mince affaire que de se lancer dans Total War Saga : Thrones of Britannia, mais il est tellement prenant si on prend le temps de bien se pencher sur le sujet. Je vous conseille grandement d’aller voir les vidéos Youtube de Koinsky. Ses parties, son ton, sont très agréables et j’ai appris beaucoup de choses permettant d’avancer. Je n’ai pas tenté de reproduire sa campagne (je n’ai pas choisi la même faction) mais ça m’a beaucoup aidé à me lancer et j’ai progressé. Je ne donnerai pas de note verdict, mais une jauge d’amusement. Les graphismes, on s’en fout un peu ici, mais sachez que l’interface est très agréable, la map aussi, et on peut trouver les environnements, lors des batailles, un peu vieillots. Pour moi, Total War Saga : Thrones of Britannia sera celui qui m’aura intégré dans la série. J’adore !
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-empire”]Genre : Course – Action – SF
Fonctionne sur : Windows (7, 8, 10)
Français : non
Sorti le : 17 mai 1999 puis 2018 sur GOG
Éditeur : LucasArts / Disney
[button link=”https://www.gog.com/game/star_wars_episode_i_racer?pp=3df425831d26b7e3839476fb4fae2293b619744f” size=”default” icon=”Select a Icon” side=”left” target=”blank” color=”4514b7″ textcolor=”ffffff”]Dispo chez GOG[/button]
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-empire”]
Voici une petite annonce pour vous dire que j’ai pu rejouer à Star Wars : Episode 1 Racer grâce à sa ressortie dans le store de GOG.COM ces derniers jours. Ce jeu était sorti en 1999, presque 20 ans, sur consoles et PC. Je peux vous dire que j’y ai beaucoup beaucoup joué, notamment avec Bibouzh, rédacteur ici-même, et ce en réseau local. Star Wars : Episode 1 Racer n’a rien perdu de sa fougue. Certes il est pas très très joli, 19 ans je vous le rappelle, mais ça été un vrai plaisir de me replonger dans les courses effrénées tirées du film “Star Wars: La Menace Fantôme”.
Actuellement à un peu plus de 6 euros chez GOG, c’est un bon prix pour beaucoup de nostalgie à la clef. Je vous laisse découvrir le gameplay de Star Wars : Episode 1 Racer tourné il y a peu par mes soins.
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]Titre : Football, Tactics & Glory
Genre : Simulation, Sport, Stratégie, Tactique, tour par tour, Accès anticipé
Français : textes
Développeur : Creoteam
Éditeur : Creoteam
Date de parution : 1 juin 2015
[button link=”https://store.steampowered.com/app/375530/Football_Tactics__Glory/” size=”default” icon=”fa-steam-square” side=”left” target=”blank” color=”b70900″ textcolor=”ffffff”]Dispo chez S T E A M[/button][spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]
Amour, Gloire et Tactique
Oui, je suis tombé sous le charme de ce “petit” jeu qui a tout d’un grand, sorti en 2015 mais entièrement remodelé avec une grosse mise à jour ces derniers jours. J’ai vu passer la news, j’ai dit “hmm… pourquoi pas” et hop, coucou la voilà ! Il y a tellement d’apports dans cette mise à jour qu’il serait fastidieux de vous les énumérer. Je vous invite à lire le patch note sur la page Steam. Mais pour résumer, il y a une grosse refonte graphique, des ajouts de management avec détails poussés, des animations au niveau des joueurs etc, etc. Bon, je ne connaissais pas Football, Tactics & Glory dans sa version précédente, mais en l’occurrence, et dans cette version 11, j’ai bien aimé.
Football, Tactics & Glory c’est quoi ? Et bien pour faire un raccourci rapide, c’est du Blood Bowl sauce Soccer. Là, normalement, les aficionados de BB vont me jeter des pierres. Ouiiii bon, c’est juste pour dire que Football, Tactics & Glory est un jeu de foot dans lequel on déplace ses joueurs comme sur un échiquier. C’est pas Fifa quoi. Nous sommes en pleine stratégie, il faut penser, réfléchir à chacune de nos trois actions. Allez je reprends: Le match démarre et vous avez droit à trois mouvements/actions. Vous pouvez: faire une passe, tirer, garder la balle, avancer, reculer, bref des actions de foot. Il ne faut surtout pas se précipiter, car l’adversaire, I.A. ou humain, va faire la même chose après vous. Placer un joueur devant les buts, sans avoir la possibilité de tirer car vous n’avez plus de point d’action, ce n’est pas judicieux car l’adversaire, dès sa première action, s’il a un joueur à proximité, va commencer par tenter de vous piquer la balle. Bon, tactique, tactique, tactique.



Si on s’arrêtait là, ce jeu paraîtrait simplet, simpliste et pas terrible. Mais ce que je ne vous ai pas dit, et que je vais vous dire maintenant, là, après le mot après, c’est que vos joueurs ont des caractéristiques bien à eux. Ils vont gagner de l’expérience, ils vont progresser; ils ont un programme d’entrainement et ils disposent d’un arbre des talents, oui, nous sommes presque dans un jeu de rôle. Bref. Concernant les caractéristiques- précisions, passes, défense, et contrôle- elles permettront à un joueur de pouvoir maîtriser, selon le jet de dé, leurs prédispositions. En parlant de hasard, il peut arriver qu’un excellent tireur rate son action, surtout si quelques défenseurs, adroits en “défense” sont devant lui. Bien, donc ça, c’est la partie la plus amusante.



Football, Tactics & Glory intègre aussi toute un partie gestion du club, un peu comme le fait, à bien plus grande échelle et en plus complexe, Football Manager. Ici, c’est bien plus simple, rassurez-vous. On va gérer les transferts, les améliorations, l’argent des ventes de billet, les points de renommée gagnés pendant vos victoires, bref, limite on va tondre la pelouse. Tout un aspect gestion assez poussé, sans être vraiment complexe. Le but étant de gagner des matchs et de l’argent, donc il faudra transformer votre équipe, composée de joueurs amateurs, en une équipe redoutable.
Lors de mon premier contact avec Football, Tactics & Glory, je me suis dit “Oh facile ce jeu”. En effet, j’ai gagné mon 1er match les doigts dans le nez. Il s’en est suivi de grosses volées à mon encontre. J’ai perdu un paquet de match. Comme dit plus haut, je jouais trop vite. Voulant marquer à tout prix. Malheureux! Ne jamais faire ça.
Malgré un gameplay très intéressant et plaisant, vous pouvez simuler des matchs. Une image figée est devant vous, et vous découvrez le score final. C’est dommage de passer par là. Surtout au début puisqu’il est nécessaire de peaufiner votre tactique. Je ne dis pas que, plus tard, quand vous rencontrerez des équipes moins fortes que vous… allez ok pour simuler un match, mais pas avant. Le jeu n’est pas avare de conseils, lisez les bien. Vous recevrez des mails- vous êtes le boss, je vous le rappelle- donnant deux ou trois conseils sur le jeu, les joueurs etc.



La formation des joueurs, une fois choisie, prendra plusieurs mois, sachant que le temps in-game est très court quand même. Un match ne dure pas plus de huit minutes. J’aime bien ce côté express. On ne s’endort pas. Concernant les joueurs et équipes, vous n’aurez pas les vrais clubs. Football, Tactics & Glory dispose du Worshop sur Steam, je vous laisse imaginer le reste. Moi je n’ai pas modé le jeu, mais pourquoi pas. Graphiquement le jeu est très mignon, et, c’est bête mais, ça le rend encore plus attendrissant et attirant. Je suis très sensible à ça. Football Manager est d’un austère. Je ne comprends pas pourquoi, depuis des lustres, les jeux de gestion, tactique etc, sont toujours dessinés à la spatule. Un peu de beauté, que diable, de douceur visuelle!
Football, Tactics & Glory est un excellent jeu. Bénéficiant de parties express, on peut se permettre de le lancer quand on a deux minutes (oui pas trop loin Trollinet), de faire deux ou trois transferts et de passer à autre chose. Problème, une fois dedans, on ne le lâche pas.
Notez aussi que le jeu dispose d’un mode multijoueurs online et local.
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]Titre : Pro Farm Manager
Genre : Simulation, Gestion, Accès anticipé
Français : textes
Développeur : Aslak Studio
Éditeur : Expone
Date de parution : 20 nov. 2017
[button link=”https://store.steampowered.com/app/517270/Pro_Farm_Manager/” size=”default” icon=”fa-steam-square” side=”left” target=”blank” color=”b72b16″ textcolor=”ffffff”]Dispo chez S T E A M[/button][spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]
Je vais commencer cet article en précisant plusieurs choses concernant Pro Farm Manager. La première c’est que nous n’avons pas acheté le jeu, la clé nous a été fournie par l’éditeur à notre demande. Le responsable, avant d’accéder à notre requête, nous a bien précisé que le jeu était loin d’être terminé. J’ai vite compris pourquoi il y avait temps de précaution de leur part. Le problème avec un jeu en accès anticipé sur Steam, c’est qu’il n’y a pas de règle ou d’échelle. Vous allez avoir des jeux comme Pro Farm Manager, qui sont à l’état d’alpha, et d’autres, comme “My Time in Portia”, qui pointent largement à l’état de version commerciale terminée. L’autre problème, ce sont les gens qui ne savent pas lire: “Jeu accès anticipé”. Ça veut dire quoi ? Ben, le jeu, on te le vend mais il n’est pas fini, et on le finance ainsi. T’es prévenu. Tu es un grand garçon, une grande fille, et tu assumes ton acte. On ne te menace pas avec un flingue pour l’acheter. Ensuite il y a des gens qui critiquent le dit jeu en accès anticipé, sans l’avoir acheté. Je l’ai lu dans les forums Pro Farm Manager sur Steam. “Ouais mais s’ils ne l’améliorent pas, je ne l’achète pas”. Comment peux-tu savoir s’ils l’améliorent ? Le gars se base sur les quelques screenshots dispo ici et là. Bon, cependant, après l’avoir essayé, mon cœur balance et je n’arrive pas à dissiper un flou assez gênant concernant Pro Farm Manager et son avenir.
Pro Farm Manager est comparé, et c’est tout à fait louable, à Farm Manager 2018. Pourtant, même s’ils ont le même fond, ils sont et seront totalement différents. Farm Manager 2018 s’adresse à un public large, quant à Pro Farm Manager ce sera un jeu beaucoup plus hardcore et plus un jeu de niche. Je base mes propos sur l’ancêtre de Pro Farm Manager: SimAgri. Je ne sais pas si vous connaissez, mais c’est un “jeu” de gestion de ferme sur navigateur. Clairement pour joueurs fans de gestion agricole, point de tracteurs qui roulent, que de la gestion clic-clic. Pro Farm Manager tend à en être la version jeu 3D. J’espère que c’est plus clair pour tout le monde. Les deux jeux ne sont pas concurrents; l’un est facile d’accès, Farm Manager 2018, l’autre beaucoup moins : nous causons de celui-là ce jour, Pro Farm Manager.
Donc oublions pour l’instant les critiques négatives trouvées sur STEAM et regardons de plus près notre Pro Farm Manager. C’est donc un jeu de gestion d’exploitation agricole. Là, la comparaison citée plus haut est totale et justifiée. Et ça s’arrête là. Je m’aperçois que Pro Farm Manager propose un mode multijoueur, j’imagine qu’on pourra vaquer à nos occupations avec des amis. Bonne idée, sauf si c’est avec Germinou, mais ça, c’est totalement personnel. A la création de la partie solo, Pro Farm Manager vous propose de vous installer, au choix, dans plusieurs pays: France, Allemagne, Pologne, Etats-Unis etc… Dans chacune des contrées, vous avez un choix de régions. L’interface vous indique les caractéristiques climatiques, qualité du sol, l’ensoleillement, la pluviométrie et l’état du relief. Génial. Je choisis la France, avec mon Aquitaine natale. Chargement, et me voilà devant ma maison, fort sympathique et tout autour, du vert. Ok, premier contact avec cette version de Pro Farm Manager réussi. J’ai envie de continuer.
L’interface, loin d’être terminée et très loin d’être de bon goût, est plutôt discrète. Toutefois, j’arrive à trouver le bouton “Tutoriel”. Chouette, de l’aide. Bam, une faute d’orthographe énorme. J’en ai parlé avec un des responsables du jeu, et c’est pourquoi je l’indique quand même ici. Je l’ai signalé cette faute il y a 3 semaines de cela. Et ce n’est toujours pas corrigé. Pourquoi ça m’énerve ? C’est quasi rien à faire. Et ça pollue un jeu déjà trop critiqué. Enlevez-moi ce “Précedant” bordel ! Bon, continuons. L’aide n’est pas mal, mais je me suis aperçu que les détails n’étaient pas abordés ici. Par exemple comment aller chercher ses graines à la coopérative ? Pour cela, même si c’est un peu pénible à la longue, je vous invite à visiter le forum du jeu sur leur site. La communauté et les éditeurs sont réactifs et à l’écoute. Pro Farm Manager ne vous prend pas par la main, disons qu’il vous donne plus une tape dans le dos genre “allez mon gars, cherche”. C’est pas mal finalement. Même si l’éditeur m’a confirmé que les menus seront revus, l’idée de tout gérer par des menus cascadés ne me déplaît pas du tout. Je vous donne un exemple. On veut déplacer un tracteur vers un hangar. On clique sur le tracteur, un menu s’ouvre, on clique sur “Action véhicule”, un menu se déploie, “Déplacer” et on lui indique le lieu, puis le tracteur y va. On fera de même avec “Atteler” ou “Remplir” etc. J’aime bien. La modélisation des outils est très réussie. Les objets 3D en général sont mignons. Par contre, et je l’ai signalé, vous avez un put…. de vent permanent dans les oreilles qui est au delà du pénible. Alors on m’a suggéré de baisser le son du jeu. Mais du coup on n’entend plus son tracteur et l’immersion bye-bye. Bon, ils ont noté cette requête aussi. Oui noté… On tâtonne, et avec le temps, on trouve ses marques. La progression est certes lente, hasardeuse parfois, mais au fil des heures, on comprend que Pro Farm Manager en a dans le ventre. Je vous passe les détails de ce qu’est un jeu de gestion, Pro Farm Manager présente déjà une exhaustivité intéressante sur le sujet. Et tout n’est pas encore disponible et jouable !
J’ai pu donc créer un champ, poser mon hangar, mon intendance, labourer mon champ, semer… Si on peut déjà clairement s’amuser dans Pro Farm Manager, c’est avec une grosse sensation d’être dans une maison sans les tapisseries, une maison dépourvue de lustre, et le parquet encore emballé dans le garage. Il y a beaucoup de travail à faire. Et j’en arrive au flou. J’ai eu un bon contact avec un des responsables, ils sont français. Ils répondent sans détour, et ils entendent les propositions. Mais ce qui me fait souci, c’est que même pour une faute, il n’y a pas de mise à jour. Tu peux pas laisser ton jeu ainsi, sans déconner. Le reste ok, ça va s’améliorer, mais si tu n’arrives pas à corriger une faute en 3 semaines, c’est inquiétant. Montrez que le projet est suivi et en action ! Je veux croire en Pro Farm Manager qui a un potentiel au delà de l’énorme. Il pourrait même devenir la référence du jeu de gestion agricole. Surtout s’ils se basent sur le solide noyau de SimAgri. A l’heure actuelle, je ne peux pas vous dire de foncer les yeux fermés sur Pro Farm Manager. Je pense qu’ils ont besoin de financement. Acheter le jeu les aiderait sûrement. (Je n’ai pas abordé ce point avec l’éditeur). Mais vu le temps qu’ils mettent pour corriger UNE FAUTE, je me demande s’ils ont encore la main dessus et l’envie. Si vous avez 20 euros pour parier sur un jeu, à vos risques et périls, foncez. Je le ferais perso (facile à dire quand on ne l’a pas acheté, mais sincèrement je le ferais, d’autant qu’en l’état, même si on en bave avec l’interface, on peut vraiment créer une sacrée ferme. J’ai souvent pledgé sur Kickstarter, sans être déçu. Je veux croire en Pro Farm Manager. Un jeu français en plus…




Voici les quelques remarques que j’ai proposées:
- Les fautes vous l’aurez compris.
- Pouvoir enlever le son du vent trop présent et donnant envie de tuer autrui.
- Permettre de naviguer sur la map avec ZQSD et pas uniquement avec les flèches du clavier trop à droite et pas ergonomique. Se déplacer avec la souris c’est pénible quand vous avez plusieurs écrans. Même avec le fullscreen, parfois le curseur se barre sur un des écrans adjacents.
- Plus de clarté dans les noms des outils. Moi je n’y connais rien en agriculture et acheter un SM-14 ça ne me parle pas. Bon il s’avère que c’est un semoir. SM. Ok. mais bon.
Il y a d’autres bugs, mais ça fait partie de tous jeux en version Alpha. Les tracteurs qui traversent les maisons en se déplaçant, ça ne me paraît pas grave en l’état. Nous savons tous que ce genre de chose, le path-finding, fait partie des objectifs premiers des développeurs. Pro Farm Manager est à 2…allez 4 doigts d’être déjà ultra passionnant. Au travail messieurs. Mais ne lâchez pas l’affaire.
Lecteurs, je vous invite aussi à passer sur leur chaîne Youtube dans laquelle vous trouverez aussi des tutos-vidéo bien utiles comme celui-ci:
https://www.youtube.com/watch?v=wud3jMJiSOI
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]
Titre : For The King
Genre : Aventure, Indépendant, RPG, Stratégie
Français : Textes
Développeur : IronOak Games
Éditeur : Curve Digital
Date de parution : 19 avr. 2018
[button link=”https://store.steampowered.com/app/527230/For_The_King/” size=”default” icon=”fa-steam-square” side=”left” target=”blank” color=”b7291a” textcolor=”ffffff”]Dispo chez S T E AM[/button][spacer color=”264C84″ icon=”fa-steam-square”]
Non, non, ne partez pas, promis, je suis actuellement en cours de désintoxication contre les jeux de mots pourris ! Alors oui, d’accord, j’ai chuté dès le titre, mais promis, je vais faire un effort pour bien me tenir le reste de l’article.
Le roi est mort, mon espoir aussi
Alors les bleubites, vous croyez que vous êtes venus ici pour vous amuser ? Vous croyez peut-être que, sous prétexte que tout est mignon avec des jolis graphismes bien colorés, vous allez vous la couler douce ? Que ce soit bien clair, on n’est pas là pour faire la cueillette des pêches et conter fleurette ! Alors tout le monde au pas de gymnastique et que ça saute !

Voilà, vous êtes prévenus.
Et d’ailleurs, au cas où vous ne l’auriez pas compris, le 1er écran de For the king va vous l’afficher clairement : Vous. Allez. Mourir. Non, pas en vrai (enfin si, mais rien à voir avec le jeu…), mais non, ne comptez pas y arriver du premier coup. MAIS le jeu en vaut vraiment la chandelle, car For the king est un très très bon jeu qui mérite que vous vous y donniez de la peine.
Il était une fois…
Dans le pas-vraiment-paisible royaume de Fahrul, le roi Bronner se fit un jour assassiner. La reine, un peu remontée, décida d’engager de valeureux héros afin de mener une quête visant à trouver les coupables et à les châtier. Menant ainsi votre enquête qui va vous faire parcourir le pays dans ses grandes largeurs, vous allez donc vous retrouver à la tête d’un groupe de 3 héros qui vont essayer tant bien que mal de sauver le royaume. For the king, quoi…
Le royaume en question est généré aléatoirement, à la manière des roguelike, mais on y retrouve à chaque fois les mêmes centres d’intérêt (villes, autels, etc), disséminés à des emplacements aléatoires. Notez au passage les choix artistiques tout à fait intéressants : des graphismes aux polygones visibles, mais très modernes et agréables pour autant, avec un cycle jour/nuit bien rendu.
Votre groupe sera constitué de 3 personnages dont il faudra choisir la profession pour chacun d’entre eux (forgeron, érudit…), parmi 4 disponibles au départ, ainsi que l’apparence si vous souhaitez la modifier. Cela permet ainsi de constituer une équipe selon ses goûts et de démarrer sans trop trainer dans le jeu. Selon le métier choisi, celui-ci détermine les 8 caractéristiques de vos personnages : force, vitalité, intelligence etc etc… qui sont évaluées sur 100. Les 3 aventuriers se retrouvent alors sur une map divisée en hexagones et vont pouvoir agir les uns après les autres.
Il s’agit principalement de se déplacer pour accomplir les objectifs de quêtes ou bien d’affronter les moults autres dangers proposés par la map afin d’en récolter amour, gloire et xp. Les rencontres peuvent être visibles (monstres, lieux, villes, coffres…), mais certaines peuvent surgir en plein milieu de votre périple, à la manière des rencontres aléatoires d’un jdr. Et à ce propos, d’ailleurs :
Un p’tit air de jdr sous le capot
Dans For the king, toutes les actions à venir vont fonctionner selon un système assez bien foutu de jets de caractéristiques :
En gros, mettons que, en cours de chemin, un de mes personnages tombe sur un coffre : celui-ci comporte 3 icônes « Force ». Et bien en essayant d’ouvrir le coffre, le jeu fera un test de force (1 jet de pourcentage, comme en jdr) pour chaque icône vide et, en fonction du nombre de jets réussis, les conséquences seront différentes : Par exemple, pour 3 réussites, le coffre sera ouvert ; Pour 2, il ne s’ouvre pas ; Et pour 0 ou 1, on peut même se prendre des dégâts. Bref, à vous donc, une fois le coffre découvert, d’envoyer le personnage le plus adéquat pour résoudre l’action, c’est-à-dire celui qui a le plus de force..
Et TOUTES les résolutions d’actions du jeu fonctionnent sur ce principe, y compris pour les combats : selon les armes que vous avez, celles-ci vous demanderont plutôt des jets de force, d’adresse, etc etc, et vous proposeront différentes options de combat : est-ce que vous tenterez un coup classique (avec par exemple 3 jets à 80 %) ou un coup plus risqué (4 jets à 70 %) mais qui ignorera l’armure si vous faite une réussite parfaite ? Impossible de gagner dans ce jeu sans bien maîtriser ces concepts.
D’autant plus que chaque personnage dispose d’un petit stock de points de concentrations qui sont autant de réussites automatiques, à dépenser avec parcimonie car ils ne se régénèrent pas automatiquement. Un élément stratégique de plus, à utiliser au moment adéquat, même si, normalement, c’est Sheila qu’adéquat. (punaise, il m’a échappé…)
Ceci implique donc de constituer une équipe assez homogène : Partir avec 3 forgerons (l’équivalent du guerrier) peut sembler rassurant au premier abord, mais dès que vous tomberez sur une épreuve d’intelligence ou sur un ennemi doté d’une très grande résistance physique, vous regretterez de ne pas avoir embarqué un érudit qui aurait contourné ces problèmes plus facilement.
On va saigner, sur une plage ou sur un oreiller
Mince, j’ai rechuté…
Les combats se déroulent au tour par tour, en fonction de la vitesse de chacun des personnages et des monstres. Chaque rencontre peut être dangereuse, en particulier si les ennemis ont 1, voire 2 niveaux de plus que vous et il ne faut négliger ni sa préparation, ni la tactique.
Chaque combat gagné ou chaque épreuve passée vous octroieront des xp, de l’or et parfois des objets. Il s’agit alors de monter en niveau car les objectifs de quête deviennent de plus en plus costauds. En cas de mort l’un de vos héros, vous avez droit à un nombre limité de résurrections, un précieux atout mais qui s’avère souvent insuffisant.
Pour autant, vous ne pourrez pas vraiment lambiner en chemin. En effet, au-dessus de l’écran, un file chronologique représente le cours du temps et, à intervalles réguliers et visibles à l’avance, une jauge représentant l’avancée du chaos va être incrémentée petit à petit. Au fur et à mesure que celle-ci monte, les ennemis deviennent plus nombreux et plus forts. Et quand elle est pleine, les héros perdent de la vie chaque tour jusqu’à en mourir. Seule solution : Faire baisser cette jauge de chaos en remplissant les objectifs de quête, des quêtes secondaires ou encore en s’attaquant à quelques points sensibles (portails démoniaques etc etc…).
Il va donc falloir doser votre temps en fonction de vos possibilités : le chaos est trop haut ? Vous devez le faire baisser ! Le chaos est assez bas, mais le prochain objectif de quête est 2 niveaux au-dessus de vos personnages ? Partez donc faire quelques quêtes secondaires ou tuer des monstres aléatoires pour monter en puissance. Vos personnages sont tous affaiblis par leur dernier combat ? Cherchez donc une ville pas trop éloignée ou plantez une tente afin de vous refaire une santé !
Certaines étapes de votre quête se déroulent en sous-terrain. Vous savez à l’entrée combien vous aurez de salles à franchir, sans savoir ce qu’elles contiennent : Monstres à exterminer ? Porte à défoncer ? Coffre à crocheter ? etc etc… Un système intéressant et assez stressant.
Un king hard, dur
Oui, non, vraiment, désolé…
Un peu à la manière d’un FTL ou d’un Crowntakers, il est clair que For the king n’est pas si que ça compliqué à prendre en main, mais que la difficulté est bien présente. Le niveau est assez relevé et après plusieurs équipes décimées en mode normal, je me suis résigné et ai tenté le mode facile. Et bien pourtant, je dois avouer qu’après 8 H sur cette nouvelle partie, je ne l’ai toujours pas finie et que j’ai l’impression que je suis en train de frôler la mort finale.
Le niveau de jeu est vraiment très relevé pour 2 raisons. Et d’une, la difficulté des combats et la course contre la jauge du chaos qui monte inexorablement est déjà une épreuve en soi : on se retrouve parfois avec des quêtes d’un niveau bien relevé et on est déjà obligé de prendre des risques pour monter en niveau sans perdre trop de temps. Et de deux, contrairement à FTL ou Crowntakers, une partie en mode scénarisée est relativement longue. Dans les 2 jeux cités, une partie, si vous la gagnez, vous aura pris environ 2 heures grand maximum, sachant que vous avez de bonnes chances de mourir avant et de pouvoir en tenter plusieurs dans la soirée. Mais dans For the king, la partie scénarisée vous tiendra en haleine un long moment. Comme je disais plus haut, j’en suis à environ 7-8 H sur ma partie actuelle, et je pense en être à peu près 3/4. Or, si on meurt, et bien c’est pour de bon et on reprend tout à zéro sans possibilité de reload. Autant vous dire qu’il faut garder un sacré degré de motivation pour recommencer toutes l’histoire depuis le début après une partie de 8 H qui vient de tomber à l’eau.
Néanmoins, contrairement aux 2 jeux cités plus haut, le loot semble être plus équitablement réparti dans la durée. Dans FTL, selon ce que vous trouvez dans les 2-3 premiers mondes, vous savez si vous irez loin ou pas. Dans For the king, c’est plus régulier, les items trouvés ou même les évènements aléatoires ont une importance, soit, mais votre approche des combats et vos choix stratégiques de déplacement auront également une grande part dans la réussite de votre mission et on a plus l’impression que si on n’y arrive pas, c’est parce qu’on n’a pas fait les bons choix.
Au cours de vos pérégrinations, vous pourrez également récolter des points de savoir qui vous permettront de débloquer tout un tas de trucs dans une boutique, entre 2 parties : nouveaux personnages (ho oui, l’herboriste !), nouvelles rencontres aléatoires, nouveaux items achetables en cours de jeu etc etc… Un concept intéressant qui permet de renouveler l’intérêt même une fois mort.
Outre le mode scénarisé de base, le jeu propose également un mode donjon ainsi qu’une aventure en terre glacée. Autant vous dire que vous en avez pour un paquet d’heures de jeu, particulièrement si vous essayer de sortir du mode facile.
De même, gros point positiif le jeu peut également se jouer en coop, où chacun contrôle un personnage de l’équipe tour à tour. Une super option, où le mot “coopérer” prend tout son sens, testée et filmée par Grobiduch et moi-même que vous pouvez découvrir dans notre vidéo ci-dessous.
Une conclusion ?
For the king est, pour le dire simplement, un super bon jeu ! Il est beau, agréable à regarder et surtout très prenant. On se prend au jeu de faire progresser ses persos, et savoir qu’ils peuvent mourir définitivement rajoute indéniablement le genre de sel que je cherche quand je joue en mode “homme de fer” sur d’autres jeux. Il faut néanmoins garder en tête qu’il va falloir s’accrocher pour découvrir le fin mot de l’histoire et ne pas se décourager aux premiers obstacles. Mais vous le ferez . . . for the king !
Ancestors Legacy – News multijoueurs open beta Avril 2018
Titre : Ancestors Legacy Multiplayer Open Beta
Genre : Stratégie tactique
Français: non (la version finale devrait avoir les textes en français)
Développeur : Destructive Creations
Éditeur : 1C Company
Date de parution de la version finale estimée: 22 mai 2018
Nous avons eu l’occasion de jouer à l’open beta Multiplayer de Ancestors Legacy. On ne fait pas assez souvent, hélas, par manque de temps, d’articles sur les betas. Mais le contact avec Ancestors Legacy a été tellement probant, que je me suis dit qu’il fallait en parler. Nous ne parlerons ici que du mode multijoueur car cette version beta était dépourvue du mode histoire et solo.
Ancestors Legacy est un jeu tactique et stratégique à petites escouades. Vous ne dirigez pas des milliers de soldats, mais des troupes d’une dizaines de bonshommes environ. Ok plusieurs escouades, ça peut faire une grosse armée, mais vous n’atteindrez pas le nombre d’un Cossacks 3: ce n’est pas le but et ce n’est pas du tout le même style de jeu non plus. Si vous deviez comparer, il faudrait vous tourner vers un “Men at War” ou éventuellement un “Compagny of Heroes”, mais sauce médiévale.
Nous avons essayé le mode escarmouche, 1 VS 1, Bibouzh contre moi, et il m’a mis une volée. Ensuite le 2 VS 2, nous deux contre l’I.A. Notez qu’ il est possible de jouer contre de vrais joueurs. Nous avons mis de côté le mode 3 VS 3, faute de compagnons dispos et de clefs betas (nous n’en avions que deux). Chaque mode est sur une carte différente. Le but du jeu est, soit de détruire les adversaires, annihilation, soit d’avoir le maximum d’influence sur la map en ressources, armée et implantation: domination. Vous partez avec un tout petit camp pourvu d’un simple hôtel de ville, et à vous de développer tout ça petit à petit pour obtenir votre première escouade, puis deux, puis trois etc… Il vous faudra des ressources, et ces matières premières ne tombent pas du ciel. Ce pourquoi, sur la carte, des villages sont disséminés. Il faudra les capturer pour que ces derniers vous fournissent en bois, nourritures et métaux. Ces villages, et surtout leurs ressources, c’est le nerf de la guerre. Les adversaires tenteront de vous les reprendre. En plus des escouades dites d’infanterie, selon les factions (Vikings, Anglo-Saxons, Allemands et Slaves) vous pourrez développer des archers, la cavalerie et d’autres joyeusetés qui pourront, peut-être, vous aider à conquérir le monde. Je vous passe le reste des détails, comme les escouades qui gagnent de l’XP, montent en niveau. On verra ça dans la version finale et son article test.
Bon, nous, on a accroché. On a même fait et refait la map 2 VS 2 plusieurs fois. On s’est fait rouler dessus, même par l’I.A. Easy ! On a réussi à les gagner une fois, mais ce fut épique. Et c’est là que Ancestors Legacy est bien: il est à la fois épique, et exigeant, mais au final, on est heureux de gagner, même contre “l’I.A. Easy”. La bande son est très immersive, et les graphismes sont plutôt mignons. Petit gadget, quand on utilise la touche W ou Z en Qwerty, on a une vue zoomée de notre escouade sélectionnée. Rigolo mais à la longue on l’oublie. Donc surveillez ce jeu, Ancestors Legacy, il promet de belles parties online. Reste à voir si la campagne solo sera à la hauteur du multiplayer ?… A suivre.