Ce 26 janvier sort Railway Empire de Kalipso Media, un jeu de gestion de réseau ferroviaire, comme le fut en son temps Transport Tycoon. Dans une ambiance USA du 19ème siècle, vous devrez faire prospérer le pays grâce à votre société de transport et vos investissements. Construction de gares, d’entrepôts, vous gagnerez de l’argent et de l’expérience pour vous lancer dans la recherche technologique afin de développer de nouvelles locomotives. Gestion, stratégie (vaincre la concurrence), Railway Empire s’annonce très alléchant. Le tout en français intégral off course. Grobiduch est en train d’y jouer, un article plus complet vous sera proposé bien évidemment. Pour l’instant, c’est du bon nous dit-il !
Titre : Signs Of Darkness
Genre : Action, Aventure, Indépendant, RPG, Accès anticipé trop anticipé. Very early access.
Français: non
Développeur : Press Pause Games
Éditeur : Press Pause Games
Date de parution : 15 déc. 2017
Pffff… bon alors j’ai eu cette clé par l’éditeur. Je n’étais pas obligé de l’accepter, vous allez me dire, mais je me suis dit qu’il fallait justement voir ce que donnait ce RPG accompagné de si jolis screenshots et un si beau trailer (à voir tout en bas). Qui dit accès anticipé, early access en anglais, dit jeu en phase de devenir. Espoir. “On vous demande de l’argent pour pouvoir l’améliorer” et j’en passe. Ok. Signs of Darkness est sorti mi-décembre 2017. Je l’ai essayé le 12 et 13 janvier 2018 en version 2.03. Quatre heures de jeu. Je ne peux pas plus désolé. J’ai cru jeter ma manette sur l’écran. (Se joue aussi bien clavier/souris, mais ils vous suggèrent la manette xbox, alors moi, bon élève, je le fais)

Et en plus ils sont sympas, ils nous rappellent qu’on peut se faire rembourser. Ne soyons pas vaches, c’est aussi les aider que de participer financièrement. Voyons le ainsi.
J’ai cherché tous les points positifs de Signs of Darkness que je pouvais. A la volée en voici 2. C’est pas vilain du tout niveau graphisme en extérieur, ça invite même à la promenade, et à la taverne, on peut jouer à un jeu de plateau en mode solo ou multijoueur. Voilà.



Nous sommes en 2018 et entrer dans une maison avec un temps de chargement, je n’en peux plus. De plus, toutes les fenêtres sont opaques… Sinon c’est du full anglais, alors allergiques à la langue de Shakespeare, n’y pensez pas, sauf si vous acceptez les quêtes sans les lire. C’est faisable. Ensuite le monde est vide, et les mobs popent comme ça, devant vous, comme si la nature cagait des monstres. Vous vous baladez, vous vous dites, “y’a pas un animal, pas un monstre” et d’un coup un mob. Alors vous sortez l’épée (par le menu, aucun raccourci pour la sortir, ou je n’ai pas trouvé comment faire, donc fastidieux), et là… mon Dieu… le système de combat… votre avatar taille de l’épée comme s’il avait une enclume dans la main. Elle est lourde, mais lourde cette “épée une main”. Les combats ne sont pas difficiles, ils sont laborieux. Moi, je joue à un jeu pour m’amuser, pas pour geindre à chaque coup. Je veux bien de la difficulté, mais qu’elle soit justifiée par une technique, un positionnement, un combo, pas uniquement le poids d’une épée-enclume. Ils veulent un système de combat réaliste alors que tout le reste est bidon (comme par exemple grimper sur une montagne abrupte sans problème en courant). Même les mobs en chient au combat, je vous promets. On dirait des mecs bourrés qui se tournent autour après une fête trop arrosée. “Ro…robert… je …je crois …que je t’ai loupé gnii iii hips!”



Quand vous rentrez dans la deuxième grotte pour une quête, contrairement à l’extérieur, ce sont des kilomètres de textures identiques et des torches posées ici et là qui s’offrent à vous. Vide, avec des mobs qui popent avec un effet de volute. C’est bien simple, à force de tournoyer avec mon épée, en plus d’une grosse nausée, je suis reparti dans le mauvais sens tellement tout se ressemble. Pensez à regarder la boussole en haut, ça aide.
Vous pouvez être accompagné par un pnj guerrier. J’ai parlé à Zuri, il m’a proposé de me suivre. J’étais content. Bon. Ben au début il vous aide. Ensuite, bah il se laisse défoncer sans rien dire, car vous lui avez dit de vous soigner. Mais de lui-même il ne reprend pas le combat. Bref arrêtons là car ce jeu, et on va être gentil, est en plein développement et il semble qu’il y ait un bon suivi fréquent de la part des devs. Signs of Darkness est plein de bonnes idées, mais des idées pas terminées. Pas commencées j’ai même l’impression. Je ne vais pas le désinstaller, j’attendrai une dizaine de patchs, voire 30, avant d’y revenir, mais j’ai perdu quatre heures de ma vie pour l’instant. C’est le souci des jeux en early, ils risquent de dégouter le joueur à cause d’un gameplay à la ramasse et pas réglé.






J’ai aussi essayé le jeu de plateau à la taverne. Le principe: deux tours (tours de château hein) et il faut péter celle de l’adversaire. Sur le plateau vous disposez de ressources, avec ces dernières vous pourrez crafter des pnj plus ou moins solides et forts et le tout se joue par phase. Je n’ai pas trouvé ce moment inintéressant. Assez sympa même.
Si j’en crois ce que j’ai vu du trailer, Signs of Darkness pourra devenir un jeu très sympa, mais auparavant, il faudra continuer à bosser, reste du boulot. Je croise les doigts, et je reviendrai vous en parler par news ici même, on y croit !
Titre : Chaos on Deponia
Genre : Aventure point’n’click
Français: textes seulement
Développeur : Daedalic Entertainment
Éditeur : Daedalic Entertainment
Date de parution : 6 nov. 2012 (PC) – 2017 XBOX et PS4
Testé sur Xbox One avec version éditeur
Chaos on Deponia est le second volet de la saga point’n’click allemande Deponia. Cet épisode, sorti en 2012 sur PC avait pris du galon avec une histoire plus riche, des énigmes plus complexes et un humour débridé. En 2018 il en est de même avec cette sortie sur console PS4 et Xbox One.
On retrouve Rufus, décidé à quitter la planète poubelle pour rejoindre la cité volante d’Elysium. Bien sûr, tout part en cacahuète et sa copine Goal va être séparée dans trois disques. Je vous l’ai dit, c’est une histoire pas ordinaire. Rufus va devoir “réunir” son amie et, de fil en aiguille, sauver Deponia du chaos. On va croiser plein de personnages et des lieux tous dessinés à la main.
J’ai pu le tester sur la console de Microsoft, partant septique quant aux commandes à la manette. J’ai été agréablement surpris. Le gameplay au pad en devient presque naturel. Rien à dire.
Je ne connais pas le précédent opus, et ça ne m’a pas gêné outre mesure. On est bien dans une histoire aux gags nombreux, peut-être un peu trop parfois, à mon goût. L’humour tue l’humour à certains moments. Une action, une phrase gag, une action, une phrase gag. C’est rigolo, mais il arrive que cela puisse agacer les gens pressés.
Comme je le disais un peu plus haut, les graphismes, les dessins devrais-je dire, sont de toute beauté. Un mix de dessins-animés/BD avec une patte graphique très sympa.
J’ai eu du mal avec beaucoup d’énigmes. Je ne suis pas très fort en point’n’clik et les mystères compliqués. Je dois bien avouer que parfois je ne voyais pas comment m’en sortir. Association d’objets, ordre d’exécution… je devais être fatigué sûrement, mais au final, tout ceci devenait presque évident. Et pour continuer dans les aveux, il m’est arrivé d’aller chercher de l’aide. Oui bon ça va ! …je suis fatigué des fois quoi… Quand je vois que certains l’ont terminé en 10h !!! Pour un joueur moyen, il faut plus, hein!
Je regrette, comme trop souvent chez Daedalic, que le jeu ne soit pas doublé en français. On a bien sûr l’allemand, ils auraient tort de s’en priver, et l’anglais. Mais le jeu aurait gagné en profondeur avec des gags français. Bon, mais nous sommes habitués, on fait avec.
Voilà, arrivé enfin sur nos dernières consoles en date, ce jeu saura rassasier les aficionados du point’n’click de qualité. Deutsche qualität !
Titre : SpellForce 3
Genre : RPG, Stratégie, Campagne solo ou coop / coop-versus en mode escarmouche STR.
Français: textes seulement
Développeur : Grimlore Games , THQ Nordic
Éditeur : THQ Nordic
Date de parution : 7 déc. 2017
Disponible chez notre partenaire GOG: ici
Difficile de faire un article sur Spellforce 3 sans spoiler. Alors je vais parler vaguement de tout, sans être précis sur l’histoire. Mais à la fin l’hélico s’écrase. Ah, pardon.
Pour résumer, SpellForce 3 est à la fois un jeu de rôle façon Baldur’s Gate, et un STR aux allures d’Age of Empire. Toutefois, contrairement aux deux exemples précédents, les rouages sont plus simples, bien plus simples. Spellforce 3 arrive à marier merveilleusement bien les deux systèmes de jeu et ce, de manière plutôt fluide dans l’histoire. Je parle ici bien sûr du mode campagne. Alors si le jeu est simple dans son fonctionnement, qu’est-ce qui fait que c’est une bombasse ? …Pardon, au temps pour moi, j’ai oublié de vous dire que j’ai adoré ce jeu.
Avant toute chose, on va parler de la partie campagne solo. L’histoire se passe environs 500 ans avant la Convocation. (La Convocation est l’événement apocalyptique central de l’univers SpellForce. C’était un rituel, mené par les Mages, qui a entraîné la mort et la destruction à travers Eo, le monde de SpellForce). On va donc dire quasi 500 ans avant le premier SpellForce (oui, quand on voit 3 derrière un titre, c’est qu’il y a sûrement un prédécesseur, voire plus. Ne me dites pas deux, ou je vous ressors les épisodes d’Assassin’s Creed où le trois arrive en 4ème position; bon je m’égare), et je vais de ce pas vous avouer que je ne connais pas les deux autres épisodes, ce qui n’est absolument pas pénalisant. Le début, sans spoiler donc, peut paraître étrange, voire pas JDR du tout. Dites-vous que pour moi, l’intro a duré une heure. Et après… BAM, la claque. Sans dévoiler le fond, y’a des trucs pas bons qui se trament, et devinez ? Bah c’est vous (Tahar, fils de Tahar) qui allez remédier à tout ça. Bigre. Mais pour qu’une histoire soit palpitante, il faut de bons ingrédients.
Je me suis accroché à la narration de Spellforce 3 comme dans un bon livre passionnant. J’ai eu envie de connaitre la suite à chaque chapitre. Comptez plus de 40 heures de jeu, voire beaucoup plus si vous fouillez chaque recoin des maps (moi, il m’a fallu 48 heures). Donc ok, on parle, on fouille, on se bat avec notre avatar et ses 3 copains (hmm….pas sûuuuur….mystèèèèèère). Et puis, dans la continuité, la partie introduit le mode STR. Alors, prenons un exemple: un chef de clan vous dit “Ecoute mec, je suis bourré, veux-tu t’occuper de ma garnison pour occire un vil vilain ?” (c’est un mauvais exemple, mais vous m’avez compris). Alors d’accord, on va faire ça, puisqu’il est bourré (c’est pour de faux, hein). Donc, pour avoir des troupes, il faut des casernes, pour avoir des casernes, il faut du bois. Pour avoir des soldats, il faut de la nourriture, pour avoir des armes… etc, etc, etc. Vous connaissez le système, très classique. Après, vous et vos compagnons (hmm…pas sûuuuur….mystèèèèèère) êtes accompagnés d’escouades aux soldats avides de sang, et vous allez cogner le(s) méchant(s) du coin. Cogner ou peut-être aussi escorter un frêle marchand ou tout un tas de choses qui impliquent une armée de fantassins et chevaliers barbus et mal payés.
Tout ceci, même si c’est mal décrit par mes mots, s’intègre superbement dans l’histoire. J’ai envie de dire que ça permet de faire des pauses JDR et inversement. Il y a une quête principale (avec des sous-quêtes principales également), ainsi que des quêtes annexes. Certaines ne se déclencheront que si vous fouillez. Alors faites le, sous peine de louper de bons moments épiques voire rigolos.
Concernant les combats de votre avatar et ses compagnons, les développeurs ont mis à disposition une roue bien pratique. Vous posez votre curseur sur un ennemi et maintenez la touche ALT. Cette roue, en plus de ralentir le jeu, vous affichera tous les sorts d’attaque ou, si vous ciblez un allié, les sorts de soins, buffs, etc. Vraiment un outil très utile dans cette purée visuelle que peut être une bataille.
Le choix de votre équipe d’aventurier sera important à chaque départ en mission depuis votre QG. Prévoyez un tank, un soigneur et bien sur des DPS. Vous serez quatre maximum, vous y compris. Personnellement, mon avatar était un mage soin. Vous pourrez façonner votre avatar à votre guise avec un arbre des talents selon la classe que vous aurez choisie le concernant. Pour les compagnons rencontrés tout au long de l’histoire, ils auront des “prédispositions”, mais libre à vous de les remodeler. L’arbre des talents cité ci-dessus n’est pas très étoffé mais il suffit amplement. N’oubliez pas aussi, avant de partir en quête, de choisir quelle race vous prendrez pour la partie STR: Elfes, Humains ou Orc (à débloquer pendant le déroulement de l’aventure).


Il ne sera pas inutile de vous suggérer d’envisager de garder dans vos sacs, au cas où, un stuff de chaque classe, car…sans spoiler un poil, vous pourriez voir, par exemple, votre tank préféré se faire la malle en plein cours de l’histoire…je dis ça, je dis rien… tout dépend de vos discussions avec les acolytes. Occasionnellement, certains compagnons vous seront imposés par la narration de Spellforce 3.
Ce n’est pas un monde ouvert. Vous avez, après un grand moment d’aventure, une map quartier général, et vous partez en quête en cliquant sur un bouton “carte” et des lieux disposés dessus apparaîssent au fur et à mesure.
[SPOIL] Mon équipe préférée fut: Tahar en soin, Isgrimm et Rohen en tank, Uram en DPS démonologie et Gor en chaman et ses totems puissants posés au sol. Une boucherie avec cette équipe. Cependant, ce quatuor a quelques fois changé car certains sont partis ou le scénario me l’imposait…[FIN SPOIL]
Comme je le précise plus haut, il y a énormément de dialogues, mais ils sont plutôt bien écrits. Chaque choix de réponse oriente l’histoire différemment. On se laisse embarquer dans les récits des compagnons, aux contenus souvent profonds, traitant par exemple de l’homosexualité homme et femme, des récits poignants comme par exemple celui d’Uram, bref, un vrai bouquin rempli de rebondissements à lire au coin du feu, sauf que là c’est sur notre PC.
Une fois la partie jeu de rôle terminée, il vous restera à tester le mode escarmouches solo ou online: partie STR avec au choix les trois races dispos dans le jeu, à savoir: Elfes, Humains et Orcs (idem que dans la partie campagne solo) avec ou contre l’IA et amis, ou, refaire la campagne en coop online.
Spellforce 3 est beau, très beau. Les maps fourmillent de détails graphiques, sonores, totalement immersifs. On n’a qu’une envie, c’est de fouiller, explorer chaque endroit. Les graphistes ont fait un gros boulot de qualité tout comme les scénaristes et les auteurs de la BO qui est digne d’un film.
L’histoire, je la trouve complètement saisissante. Ca ne se dit pas, mais j’ai été hapouillé. Pas très originale, mais pleine de rebondissements, de traitrises, de surprises, de re-traitrises …et de bugs.




Vous l’aurez compris, pour moi SpellForce 3 fera partie de mes jeux cultes qui m’auront permis de m’évader ludiquement. Mais l’impression de jeu mal peaufiné a été très présente. Imaginez un jeu excellent avec les développeurs qui courent derrière pour colmater les fuites. De toute évidence, SpellForce 3 n’a pas été testé avant. Soit par manque de moyen, soit par arrogance genre “notre jeu, il est trop bien”. Je penche vers la première hypothèse en croisant mes seize doigts de pieds. Il y a bien eu une pseudo beta ouverte qui est sortie juste avant, mais ce fut plus une démo qu’autre chose. Quoiqu’il en soit, à l’heure où j’écris cet article, il y a beaucoup de couacs ingame. Les patches sortent très fréquemment, mais à 44.90 euros le jeu, c’est agaçant. Ceci étant dit, aucun bug ne m’a empêché de finir l’histoire principale. Juste une quête qui est restée bloquée à un chapitre sans jamais pouvoir la poursuivre.
Une fois il m’a fallu recharger une sauvegarde précédente car on me demandait de tuer un gars, ce que j’ai fait. J’ai sauvegardé, et le lendemain, j’ai voulu rendre la quête. La sauvegarde voyait que j’avais tué le mec, mais pas le donneur de quête. En effet, il était toujours debout et pimpant le tué, mais impossible à re-attaquer…puisque je l’avais déjà buté…la sauvegarde le savait ELLE ! Mais pas le pnj donneur de quête. Pas con le pnj.
– “Eh mec, il est toujours debout”…
– “ouais mais la sauvegarde est témoin, je l’ai tué! elle me dit parlez à trucmuche, c’est toi trucmuche”…
– “ouais p’têtre, mais il est toujours debout!”…
– “Mais je te dis que je l’ai tué !!!”
– *se regarde les ongles en sifflotant*
Bref. Saoulant ce genre de bug. J’ai même eu un compagnon qui m’avait quitté (et j’en étais très ému) me parler soudainement au QG. Je me suis dit “Encore un rebondissement, il revient !!!!”… ben non, c’était un bug. Cependant j’insiste, SpellForce 3 est un excellent jeu pour ceux qui aiment lire, fouiller et combattre. Pensez à sauvegarder souvent. Un bouton “Signaler un bug car on n’a pas fini le jeu” est présent dans les menus. Enfin ils l’ont réduit à “Signaler un bug”. Manque de place sûrement. Lors de mon bug du mec tué pas tué, les développeurs m’ont demandé ma sauvegarde par mail. J’ai attendu 3 jours, et devant le silence long et pudique de leur part, j’ai rechargé une autre sauvegarde. J’attends toujours leur réponse d’ailleurs. Les cierges placés autour de mon savegame n’ont peut-être pas fini de brûler ?
Explication de la note, j’ai mis un 7.5/10 à l’amusement pour pénaliser les bugs assez pénibles. Quand il sera “réparé”, Spellforce 3 deviendra, à mes yeux, un vrai chef d’oeuvre. J’ai eu la même sensation qu’après avoir terminé The Witcher 3, me suis senti tout nu du jeu. Errant sans but, dans les couloirs de l’ennui. Heureusement que Trollinet m’a offert Battle Chase: Nightmare… (à suivre ?)
Pressé par le temps, car nous bossons en dehors de ce blog pour lequel nous sommes bénévoles, je le rappelle, voici l’annonce sans retouche de l’éditeur 🙂 :
Le mode Battle Royale de Fortnite est maintenant disponible gratuitement sur PS4, Xbox One, PC, et Mac
A partir d’aujourd’hui, le mode Battle Royale du jeu Fortnite d’Epic Games est disponible gratuitementpour tous les joueurs sur PlayStation 4, Xbox One, PC, et Mac. Battle Royale est un mode PVP qui parachute 100 joueurs sur une carte gigantesque où ils doivent combiner leurs talents de construction et de combat pour être le dernier survivant.
La mise à jour d’aujourd’hui apporte également la possibilité de faire des parties en équipe, deux nouvelles armes, et d’autres ajustements. Cette mise à jour, ainsi que des détails concernant les futures mises à jour a été détaillée ici par l’équipe de développement la semaine dernière.
Pour y jouer, les utilisateurs de Playstation 4 et Xbox One peuvent trouver gratuitement Fortnite Battle Royale sur la boutique en ligne de leur plateforme ; les joueurs PC et Mac peuvent s’inscrire et le télécharger gratuitement sur www.fortnite.com.
Le PVE « Save the World » de Fortnite reste en Early Access payant, avec le pack Fondateur toujours disponible à l’achat. Il sera gratuit en 2018.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.fortnite.com, ou suivez nous sur Facebook et Twitter pour des mises à jour.
Après une longue absence, je reviens sur Gameovert.net avec un sujet qui me tient beaucoup à coeur. Contrairement à ce que l’on aurait pu comprendre d’après ce titre, cet article ne va pas parler de l’histoire dans un jeu vidéo, mais bien de l’Histoire dans les jeux vidéo, comme le “H” majuscule aura pu mettre sur la piste les plus lettrés d’entre vous. Pour les autres, what a twist !
Sans plus attendre, j’entre dans le vif du sujet. Je vais également me permettre d’élargir celui-ci au cinéma, surtout par le biais de deux films sortis récemment qui m’ont beaucoup déçus.
L’Histoire dans les jeux vidéo donc, mais aussi au cinéma.
Dans les jeux
Quand on pense à l’Histoire, la plupart du temps, aujourd’hui les jeux qui arrivent en tête sont la série des Battlefield, et des Call Of Duty. Bien peu d’autres jeux jouent de la corde sentimentale qui nous relie à une histoire proche, que certains ont vécus, et qui est présente dans nos mémoires à tous pour des raisons diverses. Là d’où je viens, (l’Ardèche) on se rappelle des résistants par exemple. De fait, des jeux basés sur une Histoire si proche et à la fois si incroyablement monumentale ne peuvent qu’intéresser le public, à savoir, nous. Jusqu’ici, je n’ai aucun problème avec l’idée de faire des jeux qui parlent de l’Histoire du XXe siècle, au contraire : La multiplicité des supports ne peut que permettre d’instruire les gens qui y jouent, surtout avec le degré de réalisme que les FPS permettent aujourd’hui. Un jeu dépeignant avec précision les horreurs de la guerre, ou son déroulement, ne peut qu’apporter à ceux qui y jouent. Voyons donc un peu comment les jeux actuels traitent ce sujet d’importance…
Battlefield One

Les soldats qui combattirent dans cette fameuse unité (Harlem Hellfighters) ne sont présents dans le jeu que pour donner à Electronic Arts un quota racial. Leur fameuse idée de privilégier les théâtres de la guerre “méconnus” n’est rien d’autre qu’un plan marketing car à travers les différentes campagnes solo, elle s’invalide.
Un jeu sorti en 2016, qui a eu l’occasion de créer deux débats avant sa sortie. Le premier était de peu d’importance, a été lancé par quelques personnes en mal de visibilité et concernait l’impossibilité d’incarner des personnages féminins dans le mode multijoueur. Je ne vais pas m’y attarder, mais sachez qu’effectivement, l’idée de ne pas pouvoir jouer une femme dans les tranchées de Verdun en a offensé certaines, qui ne comprenaient pas qu’un jeu basé sur l’histoire du XXe siècle, sorti au XXIe siècle ne permette pas ce type de choix. Ça se passe de commentaire, mais le consensus général de l’époque fut de dire que Battlefield était un jeu basé sur une réalité historique, et que ce type de considérations n’avait donc pas lieu d’être : La présence de femmes sur le front est certes attestées en certains points, dans des cas précis, mais l’immense majorité des soldats étaient des hommes. Cela ne diminue pas le rôle primordial joué par les femmes partout ailleurs, bien au contraire, il s’agit simplement de recentrer les choses : On joue des soldats à Verdun, dans la Somme, en Italie, c’est simplement comme ça. Jusqu’ici, je n’aurais rien dit.
Le deuxième débat par contre m’a fait sortir de mes gonds : Deux nations ne seraient pas dans le jeu de base, à savoir la Russie et la France. Ça a choqué beaucoup de monde à l’époque, en France et en Russie au moins. Ailleurs… Pas tellement. Il y a bien eu des réactions, mais pas grand chose. Electronic Arts a eu ensuite le culot de préciser que ces nations arriveraient plus tard, dans des DLC payantes. Leur raison ? C’est simple, le rôle joué par ces nations serait tellement important qu’il leur revenait de leur dédier une extension spécifique, pour leur rendre honneur. La vraie raison étant simplement marketing, à savoir qu’un jeu dans lequel les Allemands, les Anglais, les Austro-Hongrois, les Français , les Italiens, les Russes et les Turcs joueraient les premiers rôles se vendrait surement mal dans le marché domestique d’Electronic Arts, à savoir, les Etats-Unis. Ils assuraient cependant que la France serait bien présente à travers la campagne solo, si pas à travers le multijoueur. J’ai donc fait toute la campagne solo du jeu à fond, et j’ai effectivement vu la France, puisqu’une bonne moitié du jeu s’y passe. Des Français, par contre…

La bataille de Saint Quentin, en France, n’inclut pas les Français. Une certaine véracité historique est à mettre au crédit de EA ici : Ils n’ont jamais mis de batailles incluant les Français ou les Russes avant de les ajouter dans les DLC. Si vous ne les achetez pas, vous pourrez donc voir la guerre du point de vue Américain : Les Français et les Russes n’existaient pas.
Le jeu se passe évidemment durant la période où les Etats-Unis sont arrivés dans la guerre, à partir de 1917. On va y jouer un Anglais, un Américain, une Arabe (autant pour le débat sur l’absence de femmes dans le jeu) et un Italien. Le point commun de ces nations ? On n’y joue à aucun moment le “mauvais” côté, quel qu’il soit, une faute qu’on peut imputer également à tous les autres jeux de guerre de ce genre. Il manque à l’heure actuelle un point important dans tous ces jeux, le point de vue des “méchants”. Non pas pour légitimer la guerre de leur point de vue, mais permettre au joueur de comprendre “pourquoi” les choses se passent ainsi.
Je passerai brièvement sur le gameplay du jeu, qui m’a fait presque regretter qu’effectivement, les femmes ne soient pas présentes car le niveau de réalisme est tellement faible que ça n’aurait rien changé. Seuls les décors qui sont très beaux font un travail d’immersion. Quasiment toute vraisemblance en termes d’uniformes, d’armes ou d’équipement a été sacrifiée sur l’autel du gameplay, et on passe plus de temps à jouer avec des prototypes d’armes qui n’ont plus ou moins jamais vu le combat, quand ils ne sont pas carrément arrivés après la guerre, qu’avec les armes qu’avaient vraiment les soldats à l’époque où l’histoire se passe. Quand on en arrive à ce degré, cependant, ça en devient presque secondaire.

Rien ne rime plus avec première guerre mondiale que plaque complète tout en portant une mitrailleuse légère, n’est ce pas ?
Call of Duty

Call of Duty II, l’un des jeux à l’époque que je trouvais intéressant, avant de me rendre compte que l’éditeur n’irait jamais bousculer l’ordre établi. Jusqu’au prochain ? Wait and see…

Avant les DLC, la seule façon de voir du matériel Français dans le jeu était de regarder les chars “capturés” par les Allemands. Engagé en 1918, aucune preuve historique existante dans le sens de la capture massive du FT 17 n’est à mettre au crédit de EA, contrairement au Mark IV anglais. Devinez lequel fut choisi pour incarner le char Allemand type ?
Attention, je parle bien des Call of Duty d’avant modern Warfare, celui-ci étant d’ailleurs le seul à part Black Ops que j’ai joué après le 2. Le bilan est meilleur pour Call of Duty, il faut bien le dire, et il risque de s’améliorer encore lors de la prochaine mouture. Cependant, cette série n’a pas eu beaucoup à essayer, tout comme Battlefield 1942 à l’époque. Les camps sont tous inclus, mais c’est bien parce que les Etats Unis étaient présents sur la plupart des fronts, et qu’il était donc possible de jouer un Américain (Fuck Yeah!) quasiment partout. Ils n’ont pas osé, à l’époque, “oublier” les deux tiers de la guerre en disant que les Russes rejoindraient le jeu dans une DLC, et en même temps à l’époque le principe d’acheter un morceau de jeu pour le prix d’un jeu complet, puis les parties manquantes pour la moitié de cette somme environ n’existait pas encore donc… On a toujours pas eu le droit de voir ce qu’a donné le front Sino-Japonais dans aucun jeu à ma connaissance, mais je pense que pour l’instant l’intérêt politique et marketing fait que cette initiative n’est pas prête de voir le jour.
Pourquoi disais-je que le bilan de Call of Duty allait s’améliorer ? En regardant brièvement sur la page wikipédia du prochain, Call Of Duty, World War II, j’ai vu que le jeu comptait intégrer la résistance Française (La quoi ? Jamais entendu parler…) pour la première fois dans le mode multijoueur d’un jeu de ce type, et avait fait le choix d’exclure la Waffen SS au motif que celle-ci était coupable de crimes de guerre. Qu’un jeu prenne ce type de position est assez novateur, encore une fois, à ma connaissance.
Cependant, grosse déception : Pas de Russes à première vue, pas de Japonais, toujours pas de Chinois évidemment, mais je suppose que certains arriveront avec les inévitables DLC qui ne manqueront pas de venir soulager notre porte monnaie par la suite…
Bilan meilleur que Battlefield, mais mitigé hélas.
Pour ce qui est des jeux vidéo, c’est à peu près tout ce que je vois pour le moment. Il y a beaucoup d’autres exemples, mais j’ai pris ceux-là pour leur portée : Il n’y a qu’a voir les chiffres de leurs ventes (Call of duty ou Battlefield) pour se rendre compte que tout le monde y a déjà joué, ou en a entendu parler. Et c’est là que le bât blesse à mon sens, car ces jeux, pour inventifs qu’ils soient avec l’histoire, font référence.
Au cinéma
Wonder Woman
Pour passer rapidement sur les films, j’ai vu au cinéma Wonder Woman et Dunkerque, et même si Gal Gadot porte bien Wonder Woman, le parallèle constant du film avec Captain America, First Avenger, jusque dans sa résolution, m’a fait beaucoup sourire. Et aussi, la fin est ratée d’ailleurs. Bref, si vous ne l’avez pas vu, mini spoiler : Le plan du méchant implique de détruire une ville. Pas n’importe laquelle cependant, la ville qui a résisté à l’assaut et n’est pas tombée, le symbole de la résistance des alliés, j’ai nommé : Londres. Si vous n’êtes pas surpris par ce choix… discutable, je vous conseille de revenir sur le déroulement de la première guerre mondiale. A tous les niveaux, ce choix aurait du se porter sur Paris, ce qui aurait été plus réaliste. Certes, du réalisme dans un film de super héros peut sembler une notion quelque peu étrange, mais restez avec moi : Quel était l’intérêt du scénariste de faire ce choix ? Simplement, le fait que Paris, en tant que symbole de résistance, tout le monde s’en fiche. La seule ville qui ait vraiment ce statut mythique aujourd’hui est Londres suite à la seconde guerre mondiale, plus récente, et il fallait donc faire vibrer la corde émotionnelle : On va détruire Londres, ok. Du coup le film implique que raser Londres va permettre de gagner la guerre pour la triple alliance, et donc que seuls les Anglais (et les Américains qui passent par l’Angleterre) sont en mesure de le faire aujourd’hui pour la triple entente. Le film se posant dans un cadre historique “légèrement” fantasmé, l’argument de dire qu’il est simplement un film de super héros ne tient pas. Wonder Woman évolue dans un univers réaliste, en tous points semblable au notre, mis à part son histoire personnelle bien sur. Les balles tuent, les obus aussi, la guerre est un fait réel. Ludendorff (le grand méchant) est un personnage historique mort en 1937. On brouille les pistes donc, en utilisant un univers et des personnages historiques, mais pas tout à fait. Certes ça donne un air plus vrai au film, mais d’un autre côté, ça fait perdre de vue la réalité justement.

Ne vous inquiétez pas, Steve Rogers va détruire l’avion contenant la bombe dans un acte héroïque, évitant ainsi aux Allemands de conquérir le monde. Du jamais vu !
Dunkerque
Pour Dunkerque, le constat est encore plus flagrant : J’attendais beaucoup du film, grand fan de Nolan, Interstellar étant mon film préféré. Le premier teaser m’a bien donné envie : Enfin, un réalisateur connu et reconnu allait s’attacher à dépeindre une bataille épique et méconnue de la seconde guerre mondiale, que beaucoup aujourd’hui oublient ou sur laquelle on passe rapidement en Histoire : Dunkerque. J’ai regardé le casting, ce que je vous invite à faire également, pour voir quels acteurs Français Nolan avait bien pu caster pour la partie Française. J’ai vite eu fait le tour, car comme vous le savez si vous avez vu le film, il n’y a pas de partie Française. Juste, pas du tout. Les seuls Français qu’on voit sont figurants, ont environ 2 ou 3 répliques et cherchent à resquiller pour fuir en Angleterre. Même si la photographie, les costumes, les accessoires, les décors, la musique et les acteurs sont très bons, le film reste long, ennuyeux, et au final ne parvient pas du tout à dépeindre le chaos et l’horreur qui régnaient sur place. Nolan fait le choix de ne pas montrer l’ennemi (c’est un choix évident, surtout lors de la scène finale) mais ne parvient pas à rendre le côté inévitable et inéluctable de la marée qui monte : Les soldats ont l’air de s’embêter autant que le spectateur, et se tiennent bien droit sur des plages, par petits groupes. On doit en voir quelques centaines, quand dans la réalité ils étaient des centaines de milliers. Le film fait pauvre. Mais réaliste. Du coup, quand un type comme Nolan fait un film comme Dunkerque, sachant jusqu’où il est allé pour Interstellar dans la recherche sur les trous noirs par exemple, on se dit que ce qu’il nous montre, c’est ce qui s’est passé. Et c’est là que ça coince, car c’est faux. Dunkerque n’est pas réaliste. Il ne montre pas du tout la réalité et ne cherche pas à la dépeindre dans bien des aspects. J’ai beaucoup aimé la reconstitution fidèle du Spitfire MKII B de Tom Hardy, ou du Heinkel 111, j’ai beaucoup moins aimé la façon dont un capitaine de bateau de plaisance parvient à identifier un avion ennemi arrivant de face, lorsque dans la réalité des cannoniers entraînés à le faire arrivaient à tirer sur leurs propres avions alors qu’ils pouvaient en voir les cocardes, jusqu’à la fin de la guerre (Dans tous les camps). Ça n’a aucun sens, et si on ne connait pas le sujet, ou si l’on n’y fait pas attention, ça peut quand même paraître possible. (Son fils était dans la RAF, il lui a montré des photos…bla bla bla)


Pour finir
Bref, tout ceci peut paraître un peu idiot, voire inutile, car après tout, tout le monde sait que les films et les jeux vidéo sont de la fiction. Si c’était vrai, je n’aurais rien à dire, et pourtant j’en suis déjà à plus de 2000 mots, ce qui fait de cet article l’un de mes plus longs (témoin de mon intérêt pour le sujet). Si vous vous embêtiez déjà auparavant, restez, ça va continuer.
Pourquoi est-ce que les auteurs d’œuvres, quelles qu’elles soient, doivent-ils faire attention à ce qu’ils font dans un film ? Parce que, quand comme tous les auteurs des œuvres que j’ai cité, on se place dans un cadre historique, on se doit de le respecter. L’Histoire, c’est la chose la plus importante à transmettre à ses enfants ou aux autres. Elle contient tout, les avancées scientifiques, sociologiques, les régressions aussi, les grandes découvertes, les grandes pertes. La modifier, par des petites touches personnelles, apparemment bénignes, c’est non seulement oublier la vérité mais en forger une nouvelle pour les générations futures. J’ai un fils à qui j’ai hâte (le pauvre) de transmettre tout ce que je sais. Je ne pourrais donc pas lui enseigner grand chose hélas, je laisserai ce soin à ses professeurs. Mais je ferai toujours en sortes qu’il ait accès à toutes les sources d’informations possibles, sans se limiter. Les jeux vidéo universellement connus, les films universellement vus ne dépeignent pas toujours la réalité, mais si quelqu’un n’a accès qu’à cela pour s’informer ? Imaginez un monde où les médias pourraient tourner l’information comme ils le souhaitent dans des buts politiques, l’histoire officielle étant nébuleuse et impossible à comprendre ? “L’Océania est notre ennemi, nous avons toujours été en guerre contre eux aux côtés de nos alliés d’Estasia…” (Un point supplémentaire pour qui voit la référence ici^^) Qui détient ces possibilités devient de plus en plus important, et même si je ne crie pas au complot, soyons sérieux, je vois d’un œil alarmé certaines possibilités se profiler à l’horizon. Lorsqu’on sape la véracité de certains événements dans les médias génériques, il devient difficile de s’en faire une opinion éclairée, et la recherche personnelle devient de plus en plus importante. Sans ce travail de recherche, et avec des bases effritées, il devient facile d’être la cible de manipulations bien plus graves, qui sont facilitées par le manque de bases solides. Nous avons la chance encore aujourd’hui de connaître encore quelques survivants de l’holocauste. L’expérience qui pour la plupart a défini leur vie est déjà aujourd’hui, alors qu’ils sont encore là pour en témoigner, reniée par certains. Imaginez dans quelques années lorsque ces témoins auront disparu ? Quelles preuves de la façon dont s’est déroulée l’Histoire disparaitront avec eux ?
Eisenhower disait au sujet d’un camp qu’il venait de voir :
“The visual evidence and the verbal testimony of starvation, cruelty and bestiality were so overpowering as to leave me a bit sick. In one room, where they [there] were piled up twenty or thirty naked men, killed by starvation, George Patton would not even enter. He said that he would get sick if he did so. I made the visit [to Gotha] deliberately, in order to be in a position to give first-hand evidence of these things if ever, in the future, there develops a tendency to charge these allegations merely to “propaganda.”
Ce qui donne en Français :
“Les preuves visibles et les témoignages verbaux de la famine, de la cruauté et de la bestialités étaient si irrésistibles qu’ils m’ont laissé malade. Dans une pièce, où il était empilé vingt ou trente hommes nus, tués par la famine, George Patton (NDA: Surnommé sang et tripes par ses soldats) ne voulait même pas entrer. Il dit qu’il en tomberait malade s’il le faisait. Je fis cette visite à Gotha délibérément, dans le but d’être en position de donner une preuve de première main des ces choses si un jour, dans le futur, il se développait une tendance à dire que ces allégations n’étaient que de la propagande.”
Eisenhower est mort aujourd’hui, et de plus en plus de gens tentent de refaire l’Histoire. Minimiser ceci, changer ça, relativiser telle chose, oh, certes, on ne “nie” pas-pas encore-seuls les extrémistes le font. Alors oui, effectivement, l’implication de la France dans la première guerre mondiale relayée au second plan, ou les sacrifices consentis par une nation entière, tout ceci peut paraître bien peu face à l’holocauste, mais à quel moment cela s’arrête-t-il ? Plus d’un million de soldats morts sur le front de l’ouest viennent de voir leur vie et leur mort dédaignées. On peut toujours faire pire.


Pourquoi le sujet de l’Histoire me tarabuste tant ? Au final c’est que parce que justement, il semble secondaire à beaucoup. Il y a beaucoup d’autres sujets prioritaires que l’Histoire sur le plan personnel souvent, c’est sur. Sa carrière, sa famille… Mais je veux éviter que le jour où un politique dira “L’holocauste est un mythe” sous un tonnerre d’applaudissements, mon fils ou mon petit fils ne soit dans la salle. Il reste du chemin à accomplir avant que l’on en vienne à se dire que finalement, “certains” ont peut être mérité leur sort, et que l’usage des armes nucléaires pour une bonne cause est justifié, et que finalement, la France est responsable des deux guerres mondiales, ou que le nazisme n’était pas réellement si mauvais ( J’ai déjà lu des deux dernières choses pour vous donner une idée…) Mais hélas certains travaillent sans relâche à voir ce jour arriver, et comme a dit John Stuart Mill :
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. »
“Personne ne doit apaiser sa conscience par l’illusion qu’il ne fait pas de mal en ne choisissant pas de camp, et en ne formant aucune opinion. Les hommes mauvais n’ont besoin de rien d’autre pour réaliser leurs desseins, que des hommes bons pour les regarder et ne rien faire.”
Les graviers sont à l’origine de la plupart des éboulements, et si on ne surveille que les grosses pierres, il est trop tard pour les rattraper quand elles se mettent à dévaler la pente.
Pour aller plus loin:
The great war Excellente chaîne youtube sur la première guerre mondiale, complète et impartiale. Un must. VO uniquement.
La guerre possible (Rapport sur la guerre prochaine inévitable entre la France et l’Allemagne, paru en 1906, disponible sur google, effarant de vérité)
Marine Dunkerque (Maurice Guierre, Flammarion, 1942), cité par l’article wikipédia de la bataille en question.
Le grand cirque (Pierre Clostermann, 1948), récit de guerre de l’auteur aviateur de la France libre.
Les grandes batailles navales de la IIe guerre mondiale ( Jean-Jacques Antier, Omnibus, 2000) plus de visibilité sur les tourments qui ont secoué la marine Française en 1940 et après, ainsi que le reste. Excellent ouvrage que je recommande.
Le soldat oublié (Guy Sajer, Robert Laffont, 1967) un Alsacien dans la Wermacht et le front de l’est, un Français pour affronter l’armée rouge au service des nazis.
The War in the Air: The Royal Air Force in World War II (Edité par Gavin Lyall, 1969, non traduit) Récits choisis authentiques de la guerre dans les airs pendant la seconde guerre mondiale.
La puissance maritime et navale au XXe siècle (Philippe Masson, Perrin, 2001) Comment la mer dicta la conduite des guerres sur terre lors de la première moitié du XXe siècle et bien plus.
A peu près n’importe quel livre de la collection j’ai lu leur aventure, pèle mêle je vous citerai “Les panzers passent la Meuse”, “3 septembre 1939”, “Ils arrivent!”, et bien d’autres.
The fallen of world war II Cette vidéo se regarde sans qu’il y ai besoin d’en parler, voyez la absolument. A mon avis l’une des choses les plus importantes que vous puissiez voir.
N’hésitez pas à me demander si vous êtes intéressés par ce sujet, tout cela n’est qu’une partie des ouvrages que je considère de référence sur ces sujets.
Editeur de Kingdomino: Blue Orange
Date de sortie: Octobre 2016
Auteurs: Bruno Cathala
Illustrateur: Cyril Bouquet
Nombre de joueurs: 2 à 4
Durée: 15 minutes environ
Age: à partir de 8 ans
Mon Kingdom pour un domino !

C’est beau et c’est bon. Comme une pizza. (Désolé, c’est la 1ère chose qui m’est venue à l’esprit.)
Nouveau jeu de Celui-qu-on-ne-présente-plus : Bruno Cathala. (Five tribes, Mr Jack, Du balai ! …)
Et, autant le dire de suite, c’est une petite claque bien sentie que j’ai prise. Moi qui préfère les bons gros jeux avec des pavés de règles, je me suis laissé emporter dans ce petit bijou de simplicité. Simple, mais pas simpliste, comme le dit l’adage devenu (presque trop) incontournable, dans le mode plateau-ludesque de ces 15 dernières années.
Le principe : Vous démarrez avec une tuile carrée où réside, de façon symbolique, votre château. Chaque tour, vous allez récupérer un domino parmi 4 tirés au sort et le greffer à votre domaine existant. Ces dominos représentent des types de terrain (plaine, champ, marécages, forêt…). Certains comportent également 1 à 3 couronnes en supplément. Au bout de 12 dominos, vous avez plus ou moins un royaume de 5 cases par 5, et vous comptez les points de victoire de façon simple : vous repérez les zones comportant des terrains adjacents de même nature et, pour chacune, vous multipliez le nombre de tuiles par le nombre de couronnes. 5 plaines adjacentes avec 2 couronnes ? 10 points dans la poche ! 8 forêts avec aucune couronne ? Tant pis, zéro point.




C’est King le patron ?
Mais là où Kingodomino est très malin, c’est dans le choix des dominos. Le dos de ceux-ci comporte un numéro unique (de 1 à 48). Les numéros les plus bas sont les dominos les moins intéressants (pas de couronne, terrains courants où le nombre possible de couronnes possible est plus faible) et les plus élevés sont les plus enviés car ils rapportent le plus (terrains avec 1, 2, voire 3 couronnes).
Et l’astuce, c’est qu’à chaque tour, celui qui a pris le domino le moins intéressant (numéro le plus faible) parmi les 4 proposés choisira en premier le tour suivant ! Et celui qui s’est gavé en prenant le meilleur choisira en dernier. L’objectif du jeu étant de constituer les zones les plus grandes avec un maximum de couronnes, il va donc falloir chaque tour judicieusement équilibrer ses choix entre nombre de points, positionnement pour le tour suivant, agrandissement des terrains existants et… et… et gêne des voisins ! Car oui, il vaut parfois mieux choisir un domino qui ne nous sert à rien mais qui éviterait à un adversaire de faire le super-banco qui assommerait la partie. Pas facile, alors, à 4, d’être celui qui va « se sacrifier » pour gêner celui qui mène au score.
Un dernier mot pour la qualité du matériel : Des dessins tout mignons, avec des petits détails à observer ça et là, des dominos de très bonne facture, bien épais et une bien jolie boite qui, en outre, fait office de pioche pendant le jeu.
King-Kong-clusion (ndrc: inen pé plou)

Un exemple de comptage, en partant d’en haut à gauche : 0 pour les plaines vertes (pas de couronne, donc 2×0=0), 12 (6×2)pour les champs jaunes, 0 pour la mer, la grotte et la forêt, 15 (5×3) point pour la grande mer , 3 (3×1) pour la forêt, 2 (2×1) pour la petite mer, 0 pour la forêt et le champ en bas. 32 Points au total.
On a donc un jeu qui s’explique en 3 minutes, qui se joue en 15, et pour lequel chaque partie appelle la suivante. Une règle simple, mais qui appelle à une réflexion prenante et des choix contraignants. A 2, c’est aussi un régal, puisqu’on dispose donc de 2 fois plus de dominos, et qu’on va jouer sur un format 7×7 bien retors.

Mes 2 châteaux collectors récupérés lors d’un salon. Inutiles pour le jeu, mais c’était juste pour me la raconter un peu parce qu’ils sont trop beaux…
Bref, Kingdomino est un must-have, un futur classique, et un jeu que vous pouvez sortir avec n’importe quel type de public, que ce soit du gros joueur, du familial, des amis non-joueurs ou des enfants.
Titre : Sniper Ghost Warrior 3
Genre : Infiltration, Action
Français: textes et voix
Développeur : CI Games
Éditeur : CI Games
Date de parution : 24 avr. 2017 (PC-XBO-PS4)
Sniper Ghost Warrior 3 est pour moi le premier de la série. Je n’ai jamais joué à ces jeux auparavant, et c’est peut-être dommage, car celui-ci est vraiment bien. Voyons plus en détail.
On y joue John, un sniper des forces spéciales américaines, qui se retrouve embarqué en Géorgie pour empêcher le délitement du pays aux mains de séparatistes belliqueux. Le jeu est ponctué de flashbacks, où l’on découvre le passé de John, et de son frère Rob qui est la raison de sa venue en Géorgie. Il trouve en arrivant non pas son frère, mais son ex ( elle vous colle une claque en vous voyant) qui fait (faisait) partie des forces spéciales Géorgiennes. Vous devrez faire équipe avec elle pour tenter d’enrayer la machine de guerre, tout en résolvant vos problèmes de couples (c’est moderne) et en cherchant à retrouver Rob. Je plaisante un peu en disant cela, cependant ça reste assez proche de la vérité. Le scénario m’a tout d’abord paru assez lourd et cliché, mais en avançant un peu, force m’a été de constater que même si Sniper Ghost Warrior 3 ne se débarrasse pas de son côté cliché, j’ai quand même apprécié les efforts passés dans la scénarisation de ce qui autrement aurait pu vraiment ressembler à Far Cry 2. (c’est à ce jour le jeu le plus proche de Sniper Ghost Warrior, et à beaucoup de niveaux, qu’il m’ait été donné d’expérimenter) Lydia et John, pourquoi pas, même si on atteint pas les niveaux d’un The Witcher, c’est toujours mieux que la moyenne des FPS. Je ne vais pas trop en révéler sur l’histoire, mais elle réserve certaines surprises intéressantes, et mérite qu’on s’y attarde. Un point plutôt positif donc. Par contre mettez le jeu en vo, c’est un conseil.

A qui appartient ce casque super Badass que vous ramasserez au sommet d’une colline glacée, les deux pieds dans une tombe ?
J’ai joué Sniper Ghost Warrior 3 à la difficulté maximale, sachant que celle-ci démarrait à “normal”, et je n’ai pas été déçu. La moindre erreur, le moindre écart et c’est l’échec. Le jeu prend ici, à mon sens, toute sa dimension : On est vraiment dans l’immersion, on est obligé de réfléchir à toutes ses actions, prendre son temps, ramper, se cacher… L’interface est réduite au minimum, compter ses balles devient une bonne idée, les ennemis ne vous ratent pas. Je n’ai jamais jeté autant de cailloux que dans ce jeu pour éloigner les gardes de ma cachette. Mais cela va aussi avec ses défauts : Le drone, très utile aux niveaux de difficultés inférieures, devient quasiment inutile à difficulté maximale. Vous tagguez les ennemis, mais dès la fin du mode drone, le tag disparait, et il ne vous reste que votre mémoire pour vous en rappeler. Cela aurait gagné à être repensé à mon sens, car lorsque l’objectif de mission demande de tagguer des ennemis, on se sent un peu inutile en rangeant le drone, alors qu’ils ont tous disparus. Cela reste secondaire tout de même, et ça ne gâche pas le fond du jeu.
Le fond du jeu, parlons-en ! Le jeu s’appelant Sniper Ghost Warrior 3, que peut-on bien y faire le plus clair de son temps ? Réponse : ramper dans les buissons, si vous jouez comme moi. Mais pour le reste, oui, il y a du snipe, et bon sang, ce que c’est bien fait. Je ne peux pas parler du 1 et du 2 ici, mais Sniper ghost warrior 3 s’en tire très bien. La vitesse du vent et la correction à apporter vous sont indiquées dans la lunette, ainsi que la distance et le réglage de l’élévation à apporter. Il faut donc jouer avec la molette pour estimer la meilleure correction, calculer avec le vent, et la vitesse de déplacement de la cible. Les headshots sont récompensés par un joli ralenti bien foutu, et en placer un à plus de 300 mètres a quelque chose de jouissif dans ces cas là. C’est loin d’être facile, et le jeu s’applique à vous mettre dans des situations tordues parfois. “Placez-vous ici, voilà, attendez deux heures, ah ben maintenant il pleut et le vent s’est levé, bon courage pour enchaîner les tirs !” Mais on relève le défi avec d’autant plus de plaisir que le jeu ne pousse pas au massacre, et il vaut mieux maîtriser quelques tirs capitaux bien souvent, que forcer la dose et vouloir nettoyer la zone : On tombe souvent sur le mec qu’on avait pas anticipé, et hop, retour au dernier checkpoint ! J’ai eu beaucoup de satisfaction à voir apparaître l’écran de fin de mission lorsque celle-ci indiquait que je n’avais tué personne, ou été détecté par personne, et néanmoins rempli l’objectif à 100%. Une sorte de fantôme quoi !
La progression dans Sniper Ghost Warrior 3 se fait par deux moyens. D’abord le gain d’expérience dans les trois branches (Sniper, fantôme, et guerrier, ça me rappelle quelque chose) qui se fait en fonction de vos actions dans chacune. Ainsi, quelle que soit la façon dont vous décidez de mener à bien une mission, vous gagnerez forcément de l’expérience, si vous vous faites repérer rapidement et devez défourailler (ce qui est sûrement le plus difficile) vous gagnerez des points chez le guerrier, si vous faites tout à distance chez le sniper, et si vous vous glissez tel un ninja dans les camps ennemis, chez le fantôme. Honnêtement, partir l’arme au point en mode Rambo est vraiment difficile, et la difficulté donne d’autant plus d’importance à l’efficacité, et à la discrétion. Les rares fois où j’ai dû sortir un fusil d’assaut, ce fut uniquement pour me défendre, en dernier recours, et avec un dégoût prononcé. Ce jeu vous transforme en artiste de la finesse.
L’autre progression se fait de mission en mission, en débloquant de nouvelles armes et accessoires pour renforcer notre arsenal, qu’il faut néanmoins payer avec la monnaie du jeu, durement gagnée dans les missions justement. Chaque arme est personnalisable, moins que dans un call of duty par contre, mais la possibilité est là. On touche néanmoins à un des problèmes du jeu, qui m’a beaucoup rebuté : L’interface de modification des armes ! Mon Dieu ! On ne sait JA-MAIS ce qu’on est en train de faire. Est-ce que j’ai réparé mon silencieux, ou déséquipé ? Pourquoi je dois payer pour le réparer comme si je l’achetais ? Pour sélectionner une arme, je clique dessus, ensuite, je dois laisser la souris dessus pour voir apparaître l’option de customisation que j’activerais en appuyant sur “X”, puis, lorsque que je cliquerais sur un accessoire, je devrais à nouveau le survoler avec la souris pour appuyer cette fois sur “F” pour l’acheter, puis espace pour confirmer l’achat. Ça sent le développement pour console à plein nez avec portage hasardeux, ce qui est dommage. Une fois qu’on s’y est fait on s’en sort, mais bon sang, pourquoi, pourquoi ? Je pense qu’on ne le saura jamais. Quand on voit les interfaces super bien pensées et super simples qu’on peut faire aujourd’hui, force est de se dire que celle-ci n’a pas dû être au centre du développement du jeu.

La carte fait un peu vide, il y a finalement peu d’endroits à visiter hors objectifs
La conduite des véhicules, un des points secondaires de Sniper Ghost Warrior 3, est très sommaire. Honnêtement, si vous avez joué à Far Cry 2 à l’époque, bah c’est pareil. Vitesse de pointe 80km/h, même les bruits de portières, de moteur, ou de tôle froissée sont les mêmes. Comme je le disais, ça reste secondaire, et puis, on a la radio, ça pourrait être pire. Le point négatif ici est cependant l’aspect open world, qui est à mon sens peu développé. Il n’y a pas de chasse comme dans un Assassin’s Creed, pas vraiment de quêtes secondaires, on trouve des fusils rares et on libère des prisonniers, mais c’est tout pour le moment. Nul doute que la prochaine itération saura palier à ce manque, cependant tout le matériel est là pour en faire une série vraiment mémorable.

La super planque où vous viendrez faire vos achats, sélectionner vos missions, et même dormir.
Côté technique, je n’ai pas grand chose à dire : Le jeu est magnifique, contrairement à ce que laissent entendre mes captures. Très jolis effets, modèles assez travaillés, beaux effets de lumière, mais il y a quand même quelque chose qui m’a chagriné. Certes, ma bête de course commence à s’essouffler après 3 ans de bons et loyaux services, mais quand même ! Je n’avais encore jamais vu de jeu que j’ai autant de mal à faire tourner. Avec 8 go de ram, je tourne à 98% en permanence ! Le jeu est constamment au dessus de la barre des 6 giga, et monte même à 7. Si j’avais windows 10 au lieu de 7, ça aurait même été pire. (A moins que, comme me l’a fait remarquer mon très cher et estimé collègue rédacteur en chef, “Ça fait des années que tu nous les brises avec ton windows 7, si le jeu est optimisé pour directx12 bah c’est juste mort quoi ! Passe en windows 10 !” Ou quelque chose comme ça.) [NDRC: Mais oui, mais oui…NoFutureMan va!] Donc, amateurs, faites attention, j’ai une gtx 770, un I7 4770k, 8 go de ram mais le jeu a pris un malin plaisir à mettre mon beau pc à genoux. Par contre, à mettre au crédit du jeu : J’ai maintenant sur ma liste de courses l’achat de 2 barrettes de 8 go pour me permettre de profiter à fond du jeu, et je n’achète pas des pièces de pc bien souvent !
Au final, ce jeu dont je n’attendais rien à la base est venu comme une très bonne surprise, et je peux dire avec assurance que si je n’avais eu aucun mal à le faire tourner, les petits soucis d’interface, ou de scénario “léger” auraient été vraiment secondaires. Un coup d’essai pour le studio derrière le jeu, car visiblement c’est le premier de la série en open world, mais un coup de maître c’est certain ! Je vous le conseille donc, si vous avez la machine pour le faire tourner (la ram est le plus important, en mettant tout au minimum comme mes pauvres captures le montrent, je n’ai pas amélioré les performances. Ma carte graphique est donc plus que capable, le processeur aussi, mais la ram… à bon entendeur !)
[NDRC: Configuration minimale requise pour la ram 8GO. Conseillée: 16GO ceci explique cela – Page Steam du jeu]