




Hero-U: Rogue to Redemption est un jeu, je vous le dis tout de suite, qui restera comme un jeu culte au même titre que The Witcher 3. Je parle bien sûr pour moi, et c’est dans le sens “jeu qui m’a scotché à mon ordi comme une drogue”.
Comme ça, au premier contact, Hero-U: Rogue to Redemption peut paraître banal. Une sorte de jeu mêlant à la fois point’n’clic, jeu de rôle, combats au tour par tour; bref, on peut même avoir peur de voir un jeu lambda de trop. Et j’ai presque eu peur, mais bon sang comme j’ai adoré ce jeu, à l’insu de mon plein gré…
Vous êtes un jeune garçon, Shawn O’Conner, qui semble se diriger vers le cambriolage professionnel. Dès le début, vous voilà confronté à votre premier challenge: trouver un porte-bonheur. C’est là que j’ai eu peur. Je trouvais que les déplacements étaient lourds, aucune aide, on vous lâche comme ça et démerde toi. Mais c’est une des forces de ce jeu. Malgré son air “jovial”, Hero-U: Rogue to Redemption est un jeu TRES exigeant sur plein de points, et très, très riche. Je vais le développer après. Bref, vous avez volé le porte-bonheur, et à votre sortie de ce qui n’est pas votre maison (c’est le principe du cambriolage, en général, on vole chez autrui) vous rencontrez un vieux bonhomme affublé d’un chapeau et tout l’attirail du mec mystérieux qui vous passe un branlon car “gnagnagna, voler c’est pas bien, mais être un rogue c’est mieux”. Je vous avoue qu’en français, je n’ai pas la traduction parfaite de Rogue, et la différence entre voleur et rogue est difficile à définir, mais c’est ce qu’on va vous apprendre à l’école des rogues justement. Oui, car le vieux qui vous fait la morale, va vous envoyer dans ce genre d’établissement.
Vous allez passer la totalité du jeu dans cette école à l’ambiance digne d’Harry Potter. Des élèves tous différents avec des sympas, des louches et des “on ne sait pas trop quoi en penser du coup ils sont louches aussi”, des profs exubérants, un CPE bien aigri et plein de recoins mystérieux à chaque bout de couloir et tous les passages secrets qui vont avec. Des personnages bien caricaturaux, tout autant que l’environnement, mais c’est si bon.
C’est à ce moment là qu’Hero-U: Rogue to Redemption va vous happer. Tout est articulé avec la notion de temps. On doit dormir aux alentours de 22h, manger le midi et le soir; la journée, on a des cours à suivre. Strictement. Au début c’est pénible car vous voulez vous promener (il faudra le faire la nuit, quitte à vous faire sermonner par le prof le matin), et même en pleine exploration du donjon, si c’est l’heure, c’est l’heure! Tout ceci ajoute un petit stress très sympa. Mais ça, ça va, il suffit de bien le gérer. Quand je vous parle de cours, c’est vraiment des cours, vous aurez des contrôles ! Véridique. J’ai même pris des notes et j’ai révisé !!! Oui car dans Hero-U: Rogue to Redemption, pas de journal de quêtes avec les anciens dialogues ! Que nenni. Vous allez réviser car le but ultime du jeu est de devenir le héros de l’année grâce à votre comportement, vos actions tout au long de l’histoire et vos notes aux examens scolaires.
Parlons de la map du jeu. Vous croyez quoi ? Qu’on appuie sur M et qu’elle apparaît ? Hop, comme dans les années 80, on prend un papier et on dessine sa carte, car entre l’école et ses étages, la grotte, la cave, le donjon et ses nombreuses salles aux multiples portes, il va falloir vous repérer. Bon pour tout vous avouer, quand j’ai commencé à dessiner la carte, je me suis dit “… si ça se trouve d’autres l’ont fait et l’ont partagée…” Donc oui, sur le net on trouve ce genre de travail bien utile. Ce qu’on n’avait pas dans les années 80.
Petit aparté concernant les années 80, Hero-U: Rogue to Redemption est un jeu de Corey Cole et Lori Ann Cole, ceux même qui avaient proposé le fameux Quest & Glory. Bon je dis fameux car c’est visiblement un jeu culte, et pour continuer dans les aveux, je n’y ai jamais joué, mais de toute évidence, les Coles “c’est pas Jo l’Clodo”. Mais ça ne m’a pas influencé.
Bon revenons à Hero-U: Rogue to Redemption. Donc vous allez en cours, et petit à petit, des intrigues vont arriver. Annexe ou pas, tout ce que vous ferez dans le jeu comptera pour l’éventualité d’être le héros de l’année. Pour résumer, il faut essayer d’être bien avec tout le monde. Que ce soit les profs ou les élèves. Tout est prétexte à l’exploration et les enquêtes sont vraiment prenantes et palpitantes. Hero-U: Rogue to Redemption est un jeu très complet et comme dit plus haut, je n’ai pas pu m’en décrocher avant de l’avoir poncé. J’ai tout fait pour devenir le héros de l’année, je n’ai pas volé pour voler, j’ai laissé à mes amis ce qu’ils désiraient, je me suis senti plus rogue que voleur mais… avec plus de 30 heures de jeu, j’ai échoué. Je dois bien dire que je n’ai pas compris pourquoi. Et c’est là que vient le premier “défaut” du jeu: qu’il est en full english. J’ai discuté par mail avec Coley Cole, et l’argent est le nerf de la guerre. Il y a beaucoup de textes et, impossible de laisser un amateur le traduire car il y a beaucoup de jeu de mots, d’humour, qui sont très difficiles à transposer dans notre langue. C’est vraiment dommage. J’en viens à dire, même si je comprends Corey Cole, qu’il faudrait vendre un jeu moins cher dans un pays pour lequel le jeu n’est pas traduit. Pourquoi payerions-nous autant qu’un anglophone ? Bon, malgré tout j’ai compris l’essentiel des dialogues, ce n’est pas très complexe, mais visiblement j’ai dû louper des trucs sinon je serai devenu héros de l’année.
Pour parler des combats, ce n’est pas le point fort du jeu, mais ils ont le mérite d’être simples. Il y a même un succès Steam pour ceux qui ne feront aucun combat car on peut les éviter. Perso je n’ai pas réussi. Sachez que ce n’est pas un hack’n’slash. Pas de loot à gogo. Il faudra acheter votre stuff aux marchands.
Hero-U: Rogue to Redemption est un jeu old-school passionnant, sympatique graphiquement. Doté d’une ambiance proche d’un Harry Potter, il y a un seul point noir, la langue. Un jeu aussi bon, ne doit pas priver certains peuples de s’amuser correctement. Un chef d’oeuvre à mes yeux.
Je n’ai pas réussi à être le héros. Pourtant j’ai repris des sauvegardes pour refaire plusieurs fois des fins différentes. J’en arrive toujours au même point. Qu’ai-je loupé ?
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Victor Vran Overkill Edition
Genre : Action, Aventure, hack’n’slash, RPG
Français : textes
Développeur : Haemimont Games[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Nous avions déjà testé en 2015 Victor Vran sur PC. Pour la petite histoire, et je vais négligemment coller ce qui avait été déjà dit à l’époque ci-dessous, Victor Vran est un hack’n’slash punchy défoulant et assez sympa. Alors qu’apporte et que vaut la version Switch récemment sortie sous le doux sobriquet de : Overkill Edition ?
Déjà il faut savoir que Victor Vran Overkill Edition intègre tous les contenus sortis dans la version PC. La version Switch inclut les deux extensions Motörhead : Through The Ages et Fractured Worlds. Ça, c’est plutôt bien, car vous aurez pas mal d’heures de jeu devant vous pour tout finir.
Graphiquement, et je parle en mode TV, les graphismes ne sont pas dégueu du tout et je n’ai pas vu vraiment de différence avec la version PC. Concernant le mode nomade, Victor Vran Overkill Edition est agréable à jouer même si bien sûr notre héros parait bien petit, mais ça c’est le lot de tous jeux sur Switch. Et il faut bien dire que cette Switch manquait vraiment d’Hack’n’Slash, et en attendant l’arrivée de qui vous savez, développé par qui vous savez (ça commence par Dia et ça finit par blo), Victor Vran remplit très bien son rôle. D’ailleurs c’est une erreur de les comparer, ils sont vraiment très différents. Ne serait-ce que par l’ambiance et le déroulement de l’histoire. Très “hubbisée” dans Victor Vran, plus arcade est le mot.
Quant au gameplay “à la manette en carré” sur la TV, c’est facile à prendre en main, et idem en mode nomade, normal pour un jeu arcade-action comme Victor Vran. Sachez que la voix du personnage est en anglais mais tous les textes sont traduits.
Voilà donc Victor Vran Overkill est un bon petit jeu Switch qui défoule bien et qui ne manque pas de charme. La version étant plus complète qu’à l’époque du premier test, et seul du genre pour l’instant sur Switch, Victor Vran Overkill gagne un point de plus.
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre : The Banner Saga 3
Genre : RPG tactique épique aux combats au tour par tour
Français : textes
Développeur : Stoic
Éditeur : Versus Evil
Date de parution : 26 juil. 2018[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
[alert color=”green”]Nous avons eu l’occasion de mettre la main et de jouer aux versions Switch des trois volets de The Banner Saga. Je pense ne rien vous apprendre en vous disant que ce support est tout à fait adéquat pour accueillir ce genre de jeux. Bien sûr jouer sur le petit écran demande plus de concentration, mais c’est tout à fait jouable. En mode TV je n’ai vu aucune différence avec les autres supports (j’ai même joué sur un écran de 3 mètres avec vidéoprojecteur) et j’ai retrouvé le plaisir de rejouer à The Banner Saga 1, 2 et 3. Je vous le conseille vivement car on peut arpenter l’histoire sous plein d’autres angles. Bref ! C’est une super nouvelle que de pouvoir emporter cette saga de partout. Croyez moi ! Foncez ![/alert]
Voici le dernier épisode de cette saga devenue culte : The Banner Saga. Le premier épisode, kickstarté aussi, est sorti en 2014, et l’accueil fut très bon et à juste titre. Cette série a une aura bien à elle et, me concernant, fait partie des jeux cultes de cette dernière décennie. The Banner Saga 3 vient donc clore cette série à l’histoire riche en rebondissements, dans cet univers scandinavo-fantasy très bien écrit. Le soleil s’est figé dans le ciel et les Dredges, des guerriers de pierre, arrivent pour éradiquer toute vie sur ces terres. Les humains vont s’allier avec les Varls, de puissants géants à cornes pour contrer le fléau Dredges. On sent bien dans ce troisième volet que la puissance sombre a pris le dessus. Nos Héros sont usés, certains ont pris un sacré coup de vieux et d’autres ont disparu. Vous l’avez compris, l’histoire de ce troisième opus, tout comme le deux avec le un, commence exactement où le second volet se terminait.
Alors je suppose que la première question est “peut-on jouer au troisième sans avoir fait les deux autres?”. La réponse est oui, car dès le début du jeu, vous avez une option “Récapitulatif” qui vous retracera les grandes lignes des épisodes précédents. Vous aurez même une autre option tutorielle pour vous apprendre la technique des combats (Exactement le même que dans le premier épisode). Très franchement, et aux vues du prix des deux autres, ce serait dommage de les éviter: on s’attache à nos héros et c’est presque pareil pour les méchants. Toutefois je le répète, c’est tout à fait possible de les zapper. Au début de The Banner Saga 3, vous pourrez soit importer votre sauvegarde, soit choisir un héros prédéfini. Donc pour en finir avec l’histoire et le pitch, vous allez vous battre contre les Dredges mais aussi tout un tas de petites factions belliqueuses qui traînent dans ce monde presque dévasté.
Dévasté mais très joli. The Banner Saga 3 propose un aspect graphique de type BD vraiment réussi. Je suis admiratif et amoureux de ce genre. Comme nous sommes censés vivre une épopée tragique et passionnante, cette patte graphique nous immerge comme dans une très bonne suite de bouquins ou bandes dessinées. Quant au gameplay, pour la partie dialogue, il vous faudra bien réfléchir à chacun de vos choix car ceux-ci valideront l’orientation que va prendre votre récit. Avant chaque combat, vous organiserez votre équipe en choisissant des héros ou d’autres protagonistes de l’histoire, selon leurs compétences et leurs aptitudes au combat. Là vous entrerez dans une sorte de partie d’échec avec déplacement par cases et combats au tour par tour. Ces combats sont vraiment bien foutus et très intéressants, car comme vous vous êtes attaché à vos personnages, vous avez envie de les voir prendre le dessus. Souvent dans un jeu avec ce style de combats, vous avez un héros et des troupes de soldats, vous vous en foutez de perdre un mage inconnu ou une dizaine de loups. Là, le mec il a un nom. Il vous est fidèle mince!
Une fois le combat remporté, je l’espère pour vous, vous gagnerez de la réputation qui vous servira plus tard comme monnaie d’échange, soit pour acheter des vivres (très important!), soit pour améliorer des héros par exemple. Malgré un principe et un très bon gameplay facile d’accès, The Banner Saga 3 est plutôt riche dans le fond et dans la technique. Même si l’histoire est prétexte à se battre, les dialogues seront là pour jouer la diplomatie et guider votre récit. S’allier avec telle faction ? Oui. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on y gagne ? Vous ne cliquerez pas sans vraiment réfléchir, ou alors vous n’aurez rien compris au principe, je pense.
The Banner Saga 3 est pour moi qui suis, on peut le dire, fan de cette saga une bonne suite et fin à ce triptyque développé par une équipe, STOIC, qui aura su apporter du renouveau dans le monde du jeu vidéo. N’ayez pas peur de vous lancer dans The Banner Saga, mais je vous le conseille vraiment, et je le répète, on trouve les premiers opus souvent en promo, commencez par l’épisode I !
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre : Seven The Days Long Gone
Genre : Action, Aventure, Indépendant, RPG
Français : textes
Développeur : IMGN.PRO, Fool’s Theory
Éditeur : IMGN.PRO
Date de parution : 1 déc. 2017[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
Il est intéressant parfois de parler d’un jeu sorti il y a plus d’un an. Seven The Days Long Gone titillait ma curiosité depuis tout ce temps, mais à chaque fois, comme beaucoup parlaient de bug ou de jeu brouillon, je remettais ça à plus tard, espérant un gros solde de GOG ou Steam. Et puis, l’éditeur m’a entendu et m’a dit “Tiens, amuse-toi bien”. Je le précise car, en toute honnêteté, je me suis bien amusé. Bon, toujours en toute honnêteté, je n’ai pas encore, à cette heure, terminé le jeu, mais j’ai eu le temps de bien user Seven The Days Long Gone.
Le jeu d’IMGN.PRO et Fool’s Theory – de vieux tontons qui ont traîné dans The Witcher par exemple, c’est pas rien- est un jeu RPG-infiltration en vue du dessus, genre Diablo, mais sans être un hack’n’slash, de la 3D isométrique quoi. L’histoire se déroule dans une époque Post-apocalyptique dirigée par l’Empire Vetrall. Vous jouez Teriel, un voleur reconnu dont le dernier larcin tourne mal: il se voit, tenez vous bien, possédé par un démon en plus de finir résident de l’île pénitentiaire de Peh. Là, démarre vraiment votre histoire. Aidé par des pnjs plutôt drôles (d’ailleurs je vous invite à lire les dialogues ici et là, c’est assez marrant) vous allez bien-sûr tenter de sortir de votre pétrin tout en vous infiltrant, et en essayant de ne pas vous mettre toutes les factions du coin à dos.
Seven The Days Long Gone a une ambiance très prenante. Son monde ouvert, la liberté d’action et ses graphismes très très agréables, vous transportent assez facilement dans cette histoire somme toute assez banale. Quand je parle de liberté d’action, je veux dire que vous n’avez pas forcément de chemin bien précis pour arriver au but. Je prends l’exemple d’une quête où on me demandait d’infiltrer un bâtiment, et notre collègue, grand stratège, m’indiquait trois portes. Au final je me suis retrouvé sur le toit et je suis passé par là. Malgré les briefings, vous êtes peu guidé ou tenu en laisse. C’est un gros point fort. Il y a bien-sûr comme dans tout RPG tout un tas de quêtes annexes. Elles ne sont pas toutes passionnantes et il arrive parfois qu’on les valide sans faire exprès. Seven The Days Long Gone propose aussi de l’artisanat. Vous récoltez et vous créez (ou vendez). Je l’ai fait au début, mais les loots sont tellement importants et très souvent mieux que ce que vous confectionnez que je n’ai pas approfondi la chose. Mais sachez que cela est possible. Je n’ai peut-être pas insisté car il faut dire aussi, et c’est le seul point négatif que j’ai trouvé à Seven The Days Long Gone, c’est que l’interface, et notamment la gestion de l’inventaire, est plus que brouillon. Un vrai bordel pas super intuitif.
Côté graphismes, Seven The Days Long Gone est vraiment joli. Un mix cartoon sell-shading agréable, dans ce monde ouvert qui fourmille de détails, de personnages, de recoins et de passages. Allez, autre point négatif, parfois on ne sait plus si on est sur une plateforme ou un étage plus bas. La transparence aurait mérité d’être plus prononcée dans le sens… moins transparente. Vous me suivez ? Hormis tout cela, et c’est l’essentiel je vais dire, c’est que Seven The Days Long Gone apporte un bonne immersion et un très bon moment de détente vidéo ludique. Il faut noter aussi que, testant le jeu plus d’un an après, il a été fortement patché et la plupart des bugs ont été corrigés.
Je m’amuse plutôt bien oui, je suis content d’en parler 1 an après. Demain je vous parle de Tetris.
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre : Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered
Genre : FPS, gestion, Destruction, action
Français : intégral
Développeur : Volition, KAIKO
Éditeur : THQ Nordic
Date de parution : 3 juil. 2018[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
Nous allons parler rapidement de la version remasterisée de Red Faction Guerilla, un jeu de THQ Nordic sorti en 2009. Déjà jugé très bon il y a presque 10 ans, que vaut-il aujourd’hui? Surtout graphiquement. Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered est un FPS d’aventure dans lequel vous jouez Alec Mason qui a en tête de rejoindre son frère sur la planète rouge. Seulement Mars n’est plus l’Eldorado de liberté d’antan. l’EDF règne en oppressant à qui mieux mieux. Saleté d’entreprise d’électricité française… Ah non pardon c’est Earth Defense Force (Comme on rigole sur ce site!). Gardant un œil sur le peuple et la main mise sur les ressources, il arrive ce qu ‘il doit arriver, le frérot d’Alec se fait buter devant vous par l’EDF (ça fait bizarre à chaque fois). Et voilà que votre aventure démarre ainsi, je sais, j’ai raccourci, mais c’est pour le pitch. Vous allez tenter de libérer cette planète du joug de l’oppresseur, ou tout du moins, venger le frangin.
Dans Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered on peut tout péter. Les bâtiments, les murs … à coup de masse ou d’explosif. On récolte aussi et on bute de l’ennemi. Vous avez un système de quête, et une assez grande liberté d’action. Bon c’est Red Faction Guerrilla quoi, mais désormais on va parler du plus de la version Re-Mars-terisée.
Déjà vous avez tous les contenus additionnels sortis pour la première version. Ensuite concernant les graphismes, les textures ont été affinées. A tel point qu’on peut profiter de Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered en 4K sur PC, PS4 Pro et Xbox One X. Alors c’est joli. On sent que le jeu n’est pas d’aujourd’hui quand même un peu, mais surtout, il faut aimer Mars: c’est quand même essentiellement ocre. Le ciel, le sol, la roche…
Entièrement doublé en français, Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered nous fait profiter d’une histoire presque banale mais assez sympa à suivre, un goût de révolution dans une ambiance de science-fiction aux petits oignons. J’en ai vu des remastered, même des qui étaient plus moches que l’original, voire j’avais un doute (je pense notamment à The Raven, testé ici même). Là, la remasterisation a été peaufinée, et fait de Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered un bon remastered. Toujours un très bon jeu d’action.
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre : Bus Simulator 18
Genre : Simulation de bus, gestion d’entreprise
Français : textes
Développeur : stillalive studios
Éditeur : astragon Entertainment GmbH
Date de parution : 13 juin 2018[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
Oui, je sais, mais que voulez-vous, j’adore les Simulator. Vous le savez, je suis un grand fan des Farming ou autres Constructor Simulation. Je ne vais pas m’en excuser à chaque fois mince. On a tous des lubies étranges, ben moi ce sont ces jeux. Pourquoi vous parler de Bus Simulator 18 ? Et bien tout simplement parce que je l’ai apprécié. Je n’ai pas trop aimé le 16 et j’avais fait l’impasse sur l’article. Je suis aussi une grosse feignasse, je n’écris pas quand je n’aime pas. Je profite de cet article “Avis Express” sur Bus Simulator 18 pour vous le dire. Alors pourquoi j’ai aimé celui-là ?
Déjà, et dans un simulator c’est très important aussi, je l’ai trouvé beau. De bons graphismes (tout est relatif hein, on n’est pas dans The Witcher 3) font une part de l’immersion. Ensuite, au volant de mon premier bus, j’ai tout de suite senti sur moi le costume sombre et les auréoles sous mes bras. Y’avait même une petite odeur d’aisselles sous-jacente, pas dégueux du tout. Immersion totale et presque à 100%. Je dois bien vous avouer que la dame qui vous “tutorielle” au début, à un moment donné à cause de l’immersion je pense, j’ai voulu la passer par la fenêtre. Je n’ai jamais vu un tuto me raconter sa vie. Et gnagna mon mari ceci, gnagna mon mari cela… J’exagère un peu, mais elle m’a saoulé. Ça aurait été un monsieur cela aurait été pareil hein. Sauf qu’on aurait bu une bière et qu’on aurait fait de bons gros rots quoi ! (Quelle belle immersion!) Mais peut-être qu’elle rote la dame du tutoriel…
Bon revenons au jeu, Bus Simulator 18. Vous allez débuter avec un bus normal, on va vous apprendre à conduire, prendre des passagers, et les déposer. On va leur vendre des billets et bien ouvrir les portes. Je tiens à vous dire, qu’il faudra aussi être vigilant concernant les passagers handicapés et bien ouvrir la passerelle. Et puis avec tout ça, il faut être à l’heure tout en respectant le code de la route. Limite, vous avez des hauts-faits quand vous mettez le clignotant ! Depuis, dans la vraie vie, je suis fier quand je le fais. Bus Simulator est jouable au clavier sans souci, mais je vous conseille bien-sûr un volant.
Avec le temps, et surtout de l’argent, vous allez pouvoir faire vivre votre entreprise et avoir de plus beaux bus. Il n’y en a pas beaucoup en jeu. Le Workshop Steam devrait régler celà. Bien, tout ça c’est bien gentil mais en fait ce n’est pas la partie la mieux du jeu et c’est bien dommage. Autant conduire son bus est plutôt bien fait, autant la gestion de votre entreprise ce n’est pas ça du tout. Disons que c’est réduit au minimum et vous n’aurez pas beaucoup de champs d’action. Faire des itinéraires, les valider au mieux et basta. Et ça n’évolue pas dans le temps. Je sens que c’est juste prétexte à rouler en fait. Et rouler en jeu, ça détend. Je n’ai pas pu essayer le mode coopération, peut-être que cette profondeur tant espérée aurait eu lieu ? Donc sachez-le, Bus Simulator 18 ne sera pas le Football Manager du Bus. Loin de là, mais tout comme un Eurotruck Simulator, un bon moyen de se défou…détendre en jouant à Roger le chauffeur. Et cette partie-là, j’ai adoré. En fait, pour moi, un simulator de ce genre est à jouer au coup par coup. Se faire des trajets, en se disant que nos clients sont contents, c’est l’essentiel. C’est l’essentiel, j’ai été content, mais Bus Simulator 18, bien qu’aillant fait un gros pas dans le réalisme de la conduite, n’est pas encore le Bus Simulator du siècle.
Je l’ai dit, l’aspect gestion n’est finalement pas très fourni. Bien que le jeu tourne sur le moteur Unreal Engine 4, et que les bus, à l’extérieur comme à l’intérieur, sont assez bien foutus, les rues semblent vides. Je ne vous parle pas de l’outil de création de personnage, c’est plus que mauvais. Je vous précise tout ça car moi j’ai aimé ce jeu, mais faute de mieux dans la série j’ai envie de dire. Je prendrai l’exemple de Farming Simulator. Il a commencé à être vraiment intéressant à partir de la version 15. Et bien Bus Simulator 18 serait la version 14,5 de Bus Simulator. Voyez ? On y est presque.
[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]Titre : Golem
Genre : Aventure, plateformes, puzzles game
Français : Heu oui, dans la mesure où les textes se comptent sur les doigts d’une main
Développeur : Longbow Games
Éditeur : Longbow Games
Date de parution : 29 mai 2018[spacer color=”264C84″ icon=”fa-gamepad”]
On inaugure la rubrique “Avis Express” qui sera un peu le nouveau format du site. Parfois, même si un jeu est bon, on n’a pas grand chose à dire dessus. C’est un peu le cas de Golem. Je l’ai trouvé très sympa, abordable pour tout un pan de la famille et très beau. Mais à part vous raconter un peu le pitch et le gameplay… du coup, voilà un avis-express qui n’a pas pour but d’être dévalorisant, bien au contraire car j’ai envie malgré tout de vous parler de ce jeu.
Golem est un jeu de plateformes dans lequel vous allez faire progresser une jeune fille qui a pour but dans la vie, d’aller chercher de l’eau pour les besoins de sa famille. Seulement voilà, le puits est à sec. Alors elle va s’aventurer dans une grotte où, en grattouillant un peu, elle va trouver une orbe. Cette orbe est le cœur du golem. A cet instant, l’aventure va prendre une autre dimension. Il va falloir “reformer” le golem. Chacune des évolutions de celui-ci apportera une compétence supplémentaire. A la fin de cette “transformation” le golem vous aidera dans la suite de votre quête, à savoir ré-alimenter le village en eau par l’aqueduc. Oui c’est plus facile que de porter un seau.
Golem est un jeu où la poésie est omniprésente, de part ses graphismes de dessins animés et son silence accompagné d’une musique envoûtante. La progression en jeu de la jeune fille se fera par geste avec le pointeur de la souris. Par exemple, pour la faire monter un escalier en colimaçon, il faudra dessiner le mouvement avec votre mulot. Golem est rempli de puzzles et d’énigmes. La présence du personnage du golem fera éclairer sur les murs des fresques mystérieuses qu’il faudra déchiffrer pour pouvoir avancer dans l’histoire. Elles restent faciles d’accès, mais certaines vous feront un peu réfléchir tout de même. Escaliers, cordes, lianes, ascenseurs, portes, etc; on reste dans le genre du jeu de plateforme. Golem, tout en restant très conventionnel, vous fera voyager dans cette histoire simple mais très sympa, qui pourra illuminer les yeux des plus jeunes. J’ai vraiment apprécié Golem.
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