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[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Dixit et Dixit Anniversary
Langue : Français
Genre : Créativité, Déduction
Extension pour : Dixit, Dixit Odyssey
Auteurs : Jean Louis Roubira
Illustrateurs : Jérôme Pélissier, Xavier Collette, Franck Dion, Marina Coudray, Carine Hinder, Marie Cardouat, Piero, Paul Echegoyen, Clément Lefèvre
Éditeur : Libellud[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
[alert color=”green”]Pour les 10 ans de Dixit, dont je vais vous parler juste en dessous, l’éditeur Libellud propose une nouvelle extension: 10 ans d’un jeu devenu mythique, ça se fête. Pour cela, Dixit Anniversary vous offre 84 nouvelles cartes illustrées par notamment Marie Cardouat, Pierô, Xavier Collette, Clément Lefèvre, Franck Dion, Carine Hinder, Jérôme Pélissier, Marina Coudray et Paul Echegoyen, tout ceci basé sur le thème “récits et contes du monde”. Inutile de dire que, bien sûr, ces cartes sont magnifiques et invitent à mettre en œuvre toute votre créativité et votre déduction. [/alert]
[Article écrit en 2015] Parlons de Dixit ( aux éditions Libellud, un jeu de Jean-Louis Roubira , illustré par Piérô et Marie Cardouat, Clément Lefèvre ou Franck Dion, en fonction des extensions – et je m’excuse par avance si j’ai oublié le nom de certains illustrateurs, sans qui ce jeu n’aurait pas de sens).
Dixit est un jeu de ( belles) cartes et de mots.
Les cartes, supports essentiels du jeu, et variables suivant les extensions, sont tout simplement un émerveillement, une plongée dans des mondes mystérieux et oniriques. Chacune est un dessin, une illustration qui mélange poésie, fantaisie et laisse à chacun le champ libre à son imagination, débordante ou non.
C’est par les mots qu’il va falloir évoquer l’univers onirique de chaque carte: vous allez devoir trouver une expression, un titre de film ou de chanson, une phrase ou un simple mot pour décrire l’illustration. Attention toutefois à ne pas rester au premier degré ou à faire trop compliqué car vos adversaires doivent trouver votre carte; mais si tout le monde la retrouve, vous ne marquez aucun point, vos mots étaient trop faciles; si personne ne trouve, vous ne marquez aucun point non plus, votre message était trop compliqué.
A chaque tour de jeu, un joueur choisit une carte dans sa main qu’il ne montre pas à ses adversaires, et dit ( dixit) ce qu’elle lui évoque. Les autres joueurs doivent alors choisir une carte de leur jeu, sans la monter non plus, à laquelle pourrait correspondre l’expression de départ. Les cartes choisies par chaque joueur sont ensuite mélangées et retournées, faces visibles. Il faut donc observer toutes les cartes mises en jeu pour trouver qui “dixit” le message de départ.
Ce qui est sympa avec ce jeu, c’est, d’une part, qu’il s’adresse à tous. On peut jouer avec le petit neveu de 7 ans et le grand-père de 80 ans. D’autre part, le nombre de joueurs n’est pas un problème. Certaines boîtes de jeux indiquent 6 joueurs, mais il y a possibilité de faire des équipes, notamment pour aider les plus jeunes à se décoller du premier degré, ou pour aider le grand-père qui a du mal à articuler son dentier.
Si vous aimez faire jouer votre imaginaire, trouver le bon mot ou formuler des messages sibyllins, et tout ça en famille, voici un jeu qui vous plaira.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Fort Triumph
Genre : Combats tactiques tour par tour.
Français : non hélas
Développeur : CookieByte Entertainment
Éditeur : CookieByte Entertainment
Date de parution : 26 avr. 2018[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Voici un jeu, Fort Triumph, qui m’a totalement conquis. Certes il n’est pas encore terminé, d’où l’accès anticipé, mais ce jeu m’a fait aimer les jeux aux combats tactiques au tour par tour. Oui comme XCOM, Fort Triumph se montre beaucoup plus abordable tout en restant exigeant.
Allez un petit pitch : Claude The Claustrophobic a mis la main sur Fort Triumph. Votre groupe va devoir le confronter mais ce sera en vain, et c’est là que l’histoire commence. Un personnage, Père Stevens, rencontré auparavant, auto proclamé maire du village vu qu’il fut le seul survivant à l’attaque de Claude l’Agoraphobe (les méchants s’appellent beaucoup Claude), va être le point de démarrage de vos péripéties. Fort Triumph est rempli d’humour ce qui ajoute une dimension de plus à ce bon jeu.
Le terrain de jeu est une carte où votre groupe sera symbolisé par un drapeau, et vous vous déplacerez au grès des quêtes qui vous seront données. Style de map dans le genre Battlechaser : Nightwar. Tout comme ce dernier, vos missions pourront vous être donné par le maire ou différents pnj rencontrés sur la carte. Une notion de réputation est présente dans le jeu, donc vous réfléchirez bien avant d’entamer un combat qui ne semble pas obligatoire. Des objets sont à looter aussi, ainsi que des buffs éparpillés ici et là. Viennent ensuite les parties de combats. C’est ma partie préférée. Votre équipe sera composée au possible d’un tank, des dps et un soigneur. Si un de vos acolytes décède, il faudra en recruter un autre à l’auberge. C’est peut-être le seul point noir que je reproche au jeu, tous les personnages de chaque classe se ressemblent physiquement. Uniquement physiquement, leurs capacités ou skill ne seront pas forcément les mêmes. Mais bon j’aurais aimé un peu plus de variété. Fort Triumph est en accès anticipé, gardons espoir.
Pour revenir aux combats tactiques, les initiés ne seront pas perdus, on reste dans le traditionnel. Cependant, il y a possibilité de jouer avec le décor, pousser violemment une caisse sur un ennemi, ou pousser ce dernier dans un trou. Attention, c’est valable dans les deux sens. Sinon les combats restent simples à prendre en main, le visuel vous aidera à vous positionner, et vous aurez bien sûr les modes de type “défensif” ou “overwatch” habituels.
Graphiquement le jeu est à mon goût. J’adore les jeux aux graphismes cartoon et colorés. Ça ne plaira peut-être pas à tous, mais moi c’est mon trip. Les dessins sont jolis sans être trop détaillés, mais l’essentiel c’est qu’on se sent bien dans ce jeu. C’est mignon, c’est rigolo, et pour autant les combats ne sont pas si simples que ça. Bref on s’amuse, re-bref je me suis amusé. Je dis “me suis” car le jeu n’a pas tout son contenu encore. Et je ne vous cache pas que j’ai hâte de poursuivre l’aventure. Je trouve la musique épique. Bon pas dans le sens chef d’oeuvre mais elle fait bien film d’époque à la Robin des Bois. Celui des années 60. Ça colle parfaitement je vous dis. Fort Triumph propose plusieurs difficultés, de facile à légendaire. Sachez qu’en l’achetant dès maintenant, le prologue plus la première partie de l’histoire vous tiendront de bonnes heures de jeu. D’autant que le jeu n’est pas cher, moins de 18 euros. Par contre, Fort Triumph est tout en anglais. Un anglais simple, les dialogues ne sont pas légions, mais il faut le savoir. Je n’arrive pas à savoir si un jour le jeu sera traduit. Des traducteurs bénévoles se sont proposés à la tâche, mais je préfère vous dire que ce n’est pas d’actualité. Il ne faut pas que la barrière de la langue vous fasse passer à côté de ce très bon jeu en devenir qu’est Fort Triumph.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Dead Cells
Genre : Action, Rogue-like
Français : oui
Développeur : Motion Twin
Éditeur : Motion Twin
Date de parution : 6 août 2018[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Dead Cells est un jeu ultra exigeant qui va vous prendre des centaines d’heures avant d’en arriver à bout… si vous y arrivez. J’ai eu l’occasion de le tester sur PC, mais c’est sur Switch que j’ai passé le plus clair de mon temps dessus. Je qualifierai ce jeu de try and die. Oui, vous allez beaucoup mourir dans ce jeu, des centaines de fois, mais ce ne sera pas en vain. La prise en main de Dead Cells est facile, il vous demandera un peu de skill, mais rien d’insurmontable, c’est la difficulté qui sera au rendez-vous, avec une bonne dose de hasard. Ce dernier critère influence grandement votre évolution. Disons que ce sera plus ou moins rapide.
Bon. Déjà, vous êtes mort, mais on vous donne la possibilité de vous échapper de cet endroit lugubre. Pour cela il faudra traverser des niveaux (générés aléatoirement à chaque try) et récupérer des Cells sur vos cadavres fraîchement tués. Ces Cells seront à échanger auprès du Collecteur pour obtenir de nouvelles armes, capacités, fioles, outils et armes secondaires. Au début vous ne le savez pas. Vous commencez la partie, vous vous faites défoncer, vous recommencez, vous vous faites défoncer et vous rere-commencez, vous vous sentez complètement merdique. Mais avec une grosse dose de patience ( tiens, tiens?), vous allez vous apercevoir que rien n’est vain. A force de crever et d’engranger des cells, vous allez remplir des petits lampions (je les appelle comme ça) qui seront en quelque sorte la mémoire de votre parcours. Ce qui signifie qu’au bout du 15ème try (c’est un exemple), vous recommencerez certes du début, mais avec la possibilité soit de garder intégralement ou en partie l’or récolté, soit d’améliorer votre arme, etc. Vous voyez le truc ? A vous de modeler votre aventure.
Je vous le dis car au début, vous commencez avec des “armes” en carton et fauché comme une perruche. Par ailleurs, le bestiaire est vraiment varié, à part refaire les niveaux, vous ne serez pas lassé. Certains sont très, très belliqueux et difficiles à battre, mais les roulades, sauts et attaques mis à votre disposition vous aideront à en venir à bout. Si vous mourrez, cela viendra de votre skill et surtout d’un manque crucial de try. Puis viendra le moment d’échanger des amabilités avec les boss des niveaux. Les premiers sont assez faciles à battre à partir du moment où vous avez saisi (rapidement) leur mode de fonctionnement. Mais un boss reste un boss. Mort… retry ! Les niveaux ne s’enchaînent pas forcément de façon linéaire. Parfois il faudra trouver la clé qui ouvre le passage. Vous tomberez aussi dans des niveaux secrets gavés de loot, mais attention, certains de ces niveaux peuvent se montrer très punitifs. Vous penserez à cette mise en garde quand vous tomberez dans un niveau tout noir, avec des pièges de partout. Mort…retry…
Graphiquement Dead Cells est super joli dans son orientation pixelart. Sur version PC, c’est un régal et sur la Switch, c’est vraiment similaire. En mode TV c’est extra, et en mode nomade c’est quand même un chouia petit mais Dead Cells reste complètement jouable. Je noterai que les temps de chargement sur Switch sont bien plus longs. La musique de Dead Cells colle parfaitement et elle est très réussie. La prise en main, je l’ai dit plus haut, est rapide et facile, ne vous inquiétez pas. Je le répète Dead Cells tiendra compte de votre dextérité et de votre capacité à étudier l’environnement et les ennemis, tout ceci avec une rapidité fulgurante, au risque de mourir et de recommencer. Dead Cells demandera beaucoup de patience et d’abnégation.
Bref, c’est un excellent jeu. Foncez !
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Green Hell
Genre : jeu de survie en milieu tropical. Craft sandbox ou histoire.
Français : textes
Développeur : Creepy Jar
Éditeur : Creepy Jar
Date de parution : 29 août 2018[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Green Hell est un jeu de survie vous proposant une histoire (non-achevée à ce jour) et un mode bac à sable, dans un milieu tropical très réaliste. Enfin je dis ça, je n’y suis jamais allé, mais Green Hell pose les bases: j’ai transpiré en jouant et j’ai même été piqué par des moustiques gros comme ma main. Difficile de parler d’un jeu qui est en pleine évolution. Le gros du jeu est là, sauf le mode histoire qui n’en est qu’à sa version teaser (j’ai vraiment hâte de connaître la suite), mais je vais quand même vous raconter un peu. Quoiqu’il en soit, je peux d’ores et déjà vous dire que Green Hell est ultra prometteur.
Voici un petit picthounet du mode histoire. Je le rappelle, vous ne pourrez pas la terminer tout de suite, le jeu vous invitant à poursuivre l’expérience avec le mode “bac-à-sable”. Vous voilà arrivé en Amazonie avec votre épouse, ethnologue qui doit tenter de rencontrer une tribu sauvage du coin. Personne auparavant n’est jamais revenu vraiment indemne de là, mais il semblerait que votre compagne soit plutôt confiante, limite elle se la pète. Vous, vous êtes là pour prendre des photos, l’assister à distance, préparer la popote: bref, le mec au foyer quoi. Alors vous échangez avec elle par radio interposée, tout va bien, hahaha, hihihi tout est joli quand un jour… elle vous appelle en pleurs… à l’aide !
Eh ! J’ai pas bien teasé là ? 20 ans que je tease moi ! Bon. Plus sérieusement, cette intro à l’histoire sert de tutoriel très bien fait car bien évidemment, le but du bin’s, c’est de crafter et de survivre. A partir de ce moment là, pour cette version anticipée, vous basculez dans le mode bac à sable pour faire joujou avec cette nature très dangereuse. Tout d’abord Green Hell est magnifique. La jungle, la météo et ses effets, les objets, votre carnet de note trop stylé, etc… franchement, je me suis cru dans Star Wars Battlefront 2. Concernant le craft, je l’ai trouvé assez différent des autres jeux. Dans la mécanique j’entends. C’est perturbant au début, et après on déroule comme un chef. Donc vous allez cueillir et fabriquer, ok; mais il y a aussi une gestion corporelle. Il va falloir surveiller votre état. Pour ce faire votre femme, avant de s’être fait choper par on ne sait qui finalement, vous a offert une jolie montre connectée qui peut presque tout savoir de vous. Enfin de votre corps. Et il va falloir aussi surveiller si vous n’êtes pas coupé, brûlé ou si vous n’avez pas de vieilles sangsues collées à vos membres. Brrr! Moi qui n’aime pas les bêtes, j’ai été servi. Autant un gros serpatasse ne me fait ni chaud ni froid dans un jeu, mais ce genre de truc tout… brrr! J’en ai la chair de poule rien que de l’écrire… ( Et elle est comment, la bêïte?)
Voilà tout ça dans un monde chargé d’humidité, d’une faune pas sympathique du tout, dans la chaleur, la faim et la soif. Parlons de la soif. Buvez dans un ruisseau, et vous allez voir l’état de votre avatar. Je ne veux pas être trop scato, mais chez moi on a appelle ça la chiasse. Donc un conseil, ne crapahutez pas comme un taré de suite, préparez vous, petit à petit. Profitez en aussi pour contempler ces merveilleux graphismes. Green Hell est à mon avis, une future référence en matière de jeu de survie. On vous en reparlera sûrement plus tard pour la release.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Rigid Force Alpha
Genre : shoot them up horizontal
Français : non
Développeur : com8com1 Software
Éditeur : com8com1 Software
Date de parution : 31 août 2018[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Rigid Force Alpha est un shoot them up arcade à la R-Type. C’est à dire que vous pilotez un vaisseau de profil, et le décor bouge de la droite vers la gauche avec une déferlante d’ennemis et leurs boss en fin de niveau. Le principe est vieux comme mes robes ( Ah bon? tu joues dans la dentelle?), mais c’est un principe qui fonctionne très bien, même de nos jours. Un vrai défouloir visuel et sonore.
Tout en défonçant les petits vaisseaux groupés, ondulants tel un serpent, il faudra aussi récupérer des bonus (vies, nouvelles armes, etc) et de l’énergie lâchée par vos victimes. Si vous êtes touché par une munition adverse, si vous êtes même touché physiquement, votre vaisseau perdra de la vie, jusqu’à épuisement total et explosion. Jusqu’ici tout est normal j’ai envie de dire. D’ailleurs on ne peut pas dire grand chose de plus sur Rigid Force Alpha. Il y a bien un mode histoire, prétexte à défoncer du boss, un mode arcade histoire de bien se défouler et un Boss Rush Mode.
Graphiquement Rigid Force Alpha est très agréable à regarder, la musique colle bien au jeu. La maniabilité n’est pas dégueu du tout et il m’a fallu pas mal de temps pour me réadapter à ce genre de gameplay énergique. Même en mode facile, au début, j’ai galéré, mais ce fut le bon mode pour m’entraîner. Sinon le blabla de Psy, la fille qui vous cause, ne m’a pas paru essentiel.
Bref, pour ce test express sur Rigid Force Alpha, ce que je peux vous dire c’est qu’il est pas mal du tout.
Comme le jeu nous a été envoyé par l’éditeur, reste à savoir si je l’aurais acheté sinon ? Actuellement il est à 19.99 euros sur Steam. Connaissant le jeu, je dirais oui, mais sans le connaitre, je trouve que ce prix est un chouia trop élevé. Un 14.99 serait plus approprié. Ce n’est pas dégradant, mais Rigid Force Alpha n’a rien inventé, il est juste un très bon shoot’m’up au goût du jour.
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Chapito
Genre : jeu de société pour toute la famille
Nombre de joueurs : de 2 à 4
Age minimum : 7 ans conseillé.
Facilité de prise en main : très facile
Auteur : Marco Teubner
Illustrateur : Marie Cardouat
Distributeur : [spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Voici Chapito un jeu pour toute la famille très facile d’accès. Ici pas de prise de tête, avec même de la rigolade assurée pour les plus jeunes. Allez parlons d’abord des règles : Au centre de la table de jeu, on dispose les trois podiums ronds: vert, jaune et rouge. On distribue 4 cartes à chacun des participants, le reste des cartes reste à disposition. (Chaque joueur doit avoir en permanence 4 cartes en sa possession). Chaque carte représente une figure imposée, le but sera, vous l’avez compris, de valider en premier 7 figures.
Si des blocs de personnages sont utilisés et déjà posés sur un podium, il faudra les déplacer en bloc (1, 2 ou les trois) sans les faire tomber. Si c’est le cas, vous serez dans l’obligation de rendre une carte figure déjà validée ce qui va en énerver plus d’un je vous le garantis. Si un autre joueur déplace un bloc ou un personnage et valide sans le savoir une de vos figures, vous devrez crier “PHOTO!” ceci validera votre ou vos cartes si, par un incroyable hasard, plusieurs de vos cartes-figures sont concernées. Je vous rappelle que le but est de valider 7 figures le premier.
Une partie est annoncée pour une durée de 15 minutes, c’est faisable mais tout dépendra de la bonne foi de l’assemblée, et selon si vous avez aménagé les règles. La règle officielle du jeu suggère une plus grande clémence pour les plus petits quand ils doivent déplacer tout une colonne de personnages. Oui, j’ai oublié de vous dire que lorsque vous déplacez une colonne, il faudra tenir uniquement la pièce du bas. Vous l’avez compris, la dextérité est le nerf de la guerre ici. Chapito est un jeu qui pourra se jouer partout, pas besoin d’une grande table, d’autant que la boîte n’est pas très grande et se glissera très facilement dans une valise. (un carré de 22 cm sur une épaisseur de 5).
[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]Titre : Elea – Episode 1
Genre : Aventure, ambiance, indépendant
Français : textes
Développeur : Kyodai Ltd
Éditeur : SOEDESCO Publishing
Date de parution : 6 sept. 2018[spacer color=”264C84″ icon=”Select a Icon”]
Elea est un jeu vraiment à part. Tellement à part, que mon avis est partagé.
D’abord, voyons un peu le pitch: En 2073, Le Pilgrimage est parti coloniser Solace, une planète habitable, lointaine, car sur Terre, une maladie a fait une hécatombe. Seulement voilà, ce fameux vaisseau, dans lequel se trouve le mari de notre héroïne, Elea, a cessé toute communication une fois arrivé sur place. Elea, scientifique, participe 13 ans après à une mission de sauvetage en espérant retrouver son mari.
Dès l’intro du jeu, vous comprenez que vous êtes dans les préparatifs pour le départ. Enfin je crois. Puis, vous voilà catapulté dans le passé, alors que vous êtes enceinte. Petit tracas domestique, vous communiquez avec votre époux, vous avez comme tous parents, un ado à la maison, qui s’appelle Francis, etc, etc. J’ai trouvé cette partie douce et de plus en plus flippante. A ce moment là, je me suis dit chouette, on va se faire dessus.
Et puis les images psychédéliques, colorées à outrance, ont fait leur apparition. Rêves ? Hallucinations ? Au départ on trouve ça joli. Après nous sommes inquiets (dans le bon sens du terme). Un peu plus tard nous sommes toujours inquiets mais là, c’est juste parce qu’on se demande qu’elle est le message et surtout, sommes-nous toujours dans un jeu ? A mon avis, mais je peux me tromper, les développeurs, surtout les scénaristes, ont becté des substances hallucinogènes en trop grosse quantité. Elea est un jeu qui va vous rendre fou, vous allez vous mettre en boule sous un bureau et grelotter car la paranoïa vous aura submergé. Je vais prendre comme exemple cette scène où Elea se trouve sur une plateforme carrée au dessus d’une mer La scène reload jusqu’au moment où une énorme baleine sort de l’eau et s’envole dans le ciel et alors un message apparaît “Mindscape Failed”. Tu m’étonnes que ton esprit dérouille. Même le mien est parti en miette.
Une autre scène, vous vous trouvez dans un local rond. Par la fenêtre un océan en bas, un océan en haut, en guise de ciel quoi. Une boule de matière arrive dans votre local, tout se répète plusieurs fois avec un détail différent à chaque fois. D’un coup tout devient coloré à vous faire péter les rétines. Alors on avance, on cherche, on suit ce qu’on peut suivre et on saute par la fenêtre (dans la vraie vie). Vous allez trouver que mes mots sont négatifs concernant Elea. Ben… oui et non. C’est un choix artistique que de rendre Elea complètement étrange, et surtout tout ceci vous rend curieux. Où va-t-on ? Qui sommes nous ? Dans le jeu et dans la vraie vie. Pour certains, ce sera une grande qualité, pour d’autres un peu pénible. Moi je suis dans la deuxième catégorie. Au début je vous l’ai dit, j’ai trouvé ça très bien. Mais trop souvent et trop rapprochées, ces scènes m’ont parues longues et … chiantes pour employer les termes que j’ai hurlé à ce moment là.
Graphiquement Elea est très beau. Autant dans les scènes “normales” que dans les scènes étranges. Pas toutes, mais les moches sont rares. Je dis ça mais il faut aimer les images qui vous donnent des crises d’épilepsie. La musique est bien accordée avec l’ambiance genre film de l’espace pour intellos. Le gameplay est très, très simple, que ce soit au clavier ou à la souris. Attention, on ne peut pas encore redistribuer les touches ZQSD, il faudra user du raccourcis ALT+MAJ. Elea n’est pas dénué de bugs. Comme vous croisez parfois des images de dingues, à un moment j’ai eu un bel écran gris. Je pouvais afficher les derniers dialogues, faire bouger l’inventaire, donc je n’étais pas inquiet. Je me suis dit, il va se passer quelque chose. Ben non. J’ai dû quitter et recommencer au checkpoint. Elea est vendu à 9.99€ sur Steam pour l’épisode 1. Personnellement je l’aurais vendu un chouya moins cher, mais même à 9.99€ on peut passer du bon temps, dans la mesure où on est ouvert à une expérience vidéoludique particulière, belle, inquiétante et spirituellement dérangeante. Personnellement j’ai hâte quand même de voir où ils vont nous amener avec les épisodes suivants. Cet opus nous a été fourni par l’éditeur, je tiens à le dire. Est-ce que j’aurais acheté le jeu sinon ? Pas sûr du tout.
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